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Communiqué

Montréal, le 31 janvier 2014 – Alors que nous avons eu la
confirmation cette semaine que l’investissement de
2 999 999,70 $ du Fonds de solidarité dans Capital BLF, une
société appartenant à Claude Blanchet, était effectivement le
« deal » dans le but de servir de levier sur la première ministre,
Pauline Marois, la porte-parole de l’opposition officielle en matière
d’éthique, de déontologie et de services gouvernementaux, Lise Thériault, se
demande si la première ministre est en accord avec la requête de son ministre
des Relations internationales, Jean-François Lisée, voulant que le gouvernement
ait un droit de regard sur la gouvernance du Fonds de solidarité FTQ.

Lors des auditions de la commission Charbonneau, des extraits de
conversations entre les anciens présidents de la FTQ-Construction, Michel
Arsenault et Jean Lavallée, ont été entendus. Dans ces extraits datant d’avril
2009, Michel Arsenault a affirmé avoir un « deal avec Blanchet », le mari de
Pauline Marois, alors qu’elle était chef de l’opposition officielle et « On va
parler à Pauline ». Les questions que tous se posent et auxquelles personne au
gouvernement n’a répondu sont celles‑ci : Est-ce que Pauline Marois a
abdiqué son rôle de chef du Parti Québécois au profit des intérêts de la FTQ et
de Claude Blanchet ? Pourquoi Pauline Marois n’a pas jugé bon d’informer la population
que le 14 janvier dernier, la ministre Élaine Zakaïb a été rencontrée par la
procureure de la commission Charbonneau, Me Sonia Lebel ?

« Depuis une semaine, Pauline Marois refuse de répondre à nos
questions et à celles des journalistes sur le “deal” que le président de la
FTQ-Construction aurait eu avec son mari alors qu’elle était chef de
l’opposition officielle. Elle doit répondre aux Québécois! Toutes les
formations politiques doivent faire preuve de transparence quant aux
révélations de la commission Charbonneau. Le double standard sur l’intégrité du
PQ doit cesser. La première ministre se cache et refuse de donner des
explications aux Québécois. Son silence complice est un véritable délit de fuite.
Durant des mois, le PQ nous a dit qu’il était plus blanc que neige.
Aujourd’hui, force est de constater que le blanc est taché! Au lieu d’envoyer
ses soldats s’essuyer les pieds sur les autres, elle doit répondre aux
questions qui la concernent, elle, sa famille ou ses ministres », a
affirmé Mme Thériault.

Soulignons finalement que l’opposition officielle est en faveur d’une plus grande
transparence et d’une meilleure gouvernance des fonds de travailleurs.

– 30 –

Source :

Charles Robert

Responsable des communications

Aile parlementaire libérale

418 643-2301

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