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Communiqué

Des chercheurs de l’IRCM identifient une protéine dans le muscle qui pourrait contribuer au développement du diabète de type 2 à l’âge adulte

MONTRÉAL, le 15 janv. 2014 – Une équipe de recherche montréalaise dirigée par Jennifer Estall à l’IRCM a découvert qu’une protéine située dans les tissus musculaires pourrait contribuer au développement du diabète de type 2 à l’âge adulte. Les résultats de l’étude, publiée aujourd’hui dans le numéro imprimé de la revue scientifique American Journal of Physiology – Endocrinology and Metabolism, indiquent que la protéine représenterait une nouvelle façon de prédire tôt les risques de diabète.

« Mon équipe et moi avons étudié la PGC-1α, une protéine qui régule la production d’énergie dans les cellules. Chose surprenante, nous avons constaté que les jeunes souris dépourvues de cette protéine dans les tissus musculaires apparaissaient plus saine, car elles avaient un taux de sucre plus bas avant et après les repas. Donc, à première vue, nous pensions que des niveaux plus bas de cette protéine étaient préférables » a expliqué la Dre Estall, directrice de l’unité de recherche sur les mécanismes moléculaires du diabète à l’IRCM.

« Toutefois, en vieillissant, les souris dépourvues de la protéine PGC-1α développaient une intolérance au glucose et une résistance à l’insuline importantes, soit des caractéristiques du diabète de type 2. Par conséquent, nous avons découvert que des niveaux chroniquement faibles de la protéine dans le muscle pourraient contribuer au développement du diabète à l’âge adulte » a ajouté la Dre Estall.

Bien que les niveaux de la PGC-1α aient seulement été modifiés dans le muscle, les scientifiques ont observé des effets néfastes sur la santé d’autres tissus. L’étude a démontré que l’absence de la protéine PGC-1α dans le muscle augmente l’inflammation dans le foie et dans le tissu adipeux (masse grasse), révélant ainsi un nouveau lien entre le métabolisme musculaire et l’état inflammatoire chronique du corps fréquemment associé aux maladies métaboliques comme le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires.

« Notre étude suggère aussi que de faibles niveaux de la PGC-1α dans le muscle pourraient s’avérer une façon prometteuse de prédire tôt les risques de diabète de type 2 et que des médicaments augmentant les niveaux de cette protéine pourraient aider à prévenir ou à retarder la progression de la maladie » a conclu la Dre Estall.

Selon l’Association Canadienne du Diabète, plus de neuf millions de Canadiens sont atteints de diabète ou de prédiabète et 90 % des personnes diabétiques ont le diabète de type 2. L’Association déclare que la première chose à faire pour éviter ou retarder l’apparition des complications associées au diabète est de reconnaître les facteurs de risque, les signes et les symptômes de la maladie.

À propos du projet de recherche
L’étude a été menée en collaboration avec Benjamin Haibe-Kains de l’IRCM, Jorge L. Ruas du Karolinska Institutet en Suède et des chercheurs du Dana-Farber Cancer Institute au Massachusetts (États-Unis). L’équipe de Jennifer Estall comprenait Sarah Sczelecki (première auteure), Aurèle Besse-Patin et Alexandra Abboud. Les recherches de la Dre Estall ont été subventionnées par l’Association Canadienne du Diabète, le Conseil national de recherches Canada et l’IRCM. Pour plus d’information, veuillez consulter le sommaire de l’article publié en ligne par l’American Journal of Physiology – Endocrinology and Metabolism : www.ircm.qc.ca/estall.

À propos de l’IRCM
Créé en 1967, l’Institut de recherches cliniques de Montréal (www.ircm.qc.ca) regroupe aujourd’hui 35 unités de recherche spécialisées dans des domaines aussi variés que l’immunité et les infections virales, les maladies cardiovasculaires et métaboliques, le cancer, la neurobiologie et le développement, la biologie intégrative des systèmes et la chimie médicinale, et la recherche clinique. Il compte aussi quatre cliniques spécialisées, huit plateaux technologiques et trois plateformes de recherche dotées d’équipement à la fine pointe de la technologie. Plus de 425 personnes y travaillent. L’IRCM est une institution autonome affiliée à l’Université de Montréal et sa clinique est associée au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). L’Institut entretient également une association de longue date avec l’Université McGill. L’IRCM est financé par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie du Québec.

À propos de l'organisme

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