https://macommunaute.ca/bottin-des-organismes/bottin-des-organismes/?mc_regions=montreal&mc_thematiques=aide-ecoute

Tout le Québec

Sélectionnez une ville/municipalité

Sélectionnez une ville/municipalité

Communiqué

MONTRÉAL, le 28 nov. 2013 – Sans surprise, le ministre des Finances et de l’Économie, Nicolas Marceau, a annoncé aujourd’hui qu’il ne pourrait atteindre l’objectif budgétaire qu’il s’était fixé. Or, il y a six mois, une étude de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) montrait que les politiques d’austérité menées tant par Ottawa que par Québec participaient à conserver nos économies dans le marasme d’après-crise.

« Le ministre des Finances met de l’avant deux raisons pour lesquelles il n’atteindra pas le déficit zéro : la basse inflation et la faible croissance économique. Évidemment, il présente ces changements comme extérieurs à sa volonté. Sur l’inflation, on aimerait lui signaler que ce phénomène touche à la fois les revenus et les dépenses du gouvernement. Ce qu’il aurait gagné d’une main il aurait bien pu le perdre de l’autre. Par contre, quand il est question de la croissance, il est essentiel d’admettre que la politique du gouvernement a quelque chose à y jouer. Il a choisi d’atteindre le déficit zéro en freinant les dépenses gouvernementales au lieu d’augmenter les revenus. Nous voyons les conséquences aujourd’hui et elles étaient déjà prévisibles il y a six mois. On peut se réjouir que le gouvernement n’ait pas décidé de faire un pas de plus dans cette direction voyant les résultats peu encourageants, mais le mal était déjà fait », constate Éric Pineault, chercheur-associé à l’IRIS et auteur de l’étude publiée en juin.

« Contrairement aux reprises précédentes, le gouvernement a choisi de moins intervenir directement suite à la crise de 2008. C’est un constat que le Fonds monétaire international (FMI) fait pour l’ensemble des économies dites « développées » et que nous avons démontré pour le Québec et le Canada. L’investissement des entreprises est également au ralenti. À cause de ce peu d’investissement de l’État et des entreprises, les salaires stagnent. Pourtant, on attend des ménages qu’ils soient le moteur de la reprise grâce à leur consommation. Conséquence : l’endettement des ménages explose et la reprise est timorée. », rappelle Simon Tremblay-Pepin, chercheur à l’IRIS.

L’étude Cette fois, est-ce différent? est disponible gratuitement sur : https://iris-recherche.qc.ca/publications/cette-fois-est-ce-different-la-reprise-financiarisee-au-canada-et-au-quebec/.


Renseignements :

Simon Tremblay-Pepin, chercheur et responsable aux communications, 514-814-1522

À propos de l'organisme

Partagez sur votre réseau:

Devenez membre sur MaCommunaute.ca

Publiez du contenu et contribuez au développement de votre communauté!

Devenir membre