MONTRÉAL, le 18 novembre 2013 – De tout temps, l’être humain a tenté de comprendre son rôle dans le monde. Les voies pour répondre à nos interrogations profondes sont multiples, mais elles sont toutes unies par la philosophie : chercher la vérité, chercher la sagesse.
Pour répondre aux grandes interrogations de l’être humain, il y a eu depuis toujours des Écoles de philosophie. Le Lycée, l’Académie, l’école de Style, l’école néoplatonicienne, les écoles de Mystères, les écoles de Cathédrales, etc.
Sous leur aspect extérieur, ces écoles des philosophie ont semblé apparaître ponctuellement dans l’histoire, apporter un renouveau de la civilisation, puis disparaître pour longtemps. Qu’en est-il vraiment ?
Notons que plusieurs de ces écoles ont été mal vues par les élites politiques, sociales ou religieuses. Ces élites, lorsque la vanité et l’égoïsme les caractérisent, préfèrent une société de masse manipulable plutôt que des citoyens libres.
Souvent ceux qui dirigeaient les écoles de philosophie furent persécutés. C’est ce qui arriva entre autres à : Pythagore, Platon, Hypatie d’Alexandrie, Giordano Bruno – sans parler de Socrate, bien qu’il n’ait pas fondé une École.
Conséquence de cette persécution, de ces rumeurs incitant à la violence contre les philosophes: les écoles de philosophie ont du fonctionner de manière moins visible. Mais elles ont continué leur apport au bien de la collectivité. Dans les périodes où les écoles de philosophie furent moins visibles, elles continuèrent de produire les germes de la Renaissance.
On peut concevoir la Renaissance comme un état d’esprit capable de forger de nouvelles et meilleurs formes de vie, et de rentrer dans le courant de l’Histoire. Une renaissance survient s’il y a des hommes et des femmes de Renaissance, de véritables humanistes, qui ont su se renouveler eux-mêmes, qui ont appris à diriger leur vie vers les vertus, la sagesse et la vérité.
En observant nos sociétés modernes, on voit combien certaines mentalités auraient besoin d’une Renaissance. Le temps, si on le vit sans conscience, rigidifie tout.
Pourrons-nous accepter longtemps de rester passifs face aux injustices de notre monde: injustices économiques, destruction de l’environnement, relations belliqueuses entre individus et entre nations, inégalités entre races, ethnies, etc.
Pour célébrer la Journée Mondiale de la Philosophie à Montréal, nous présentons une conférence pour réfléchir et découvrir l’apport toujours actuel des Écoles de philosophie à l’humanité. Plus qu’à une conférence, c’est surtout à une Renaissance que nous sommes tous conviés.
www.journeemondialedelaphilosophie.ca
Entrée : 10 $