Le Vendredi 14 juin 2013
Richard Bergeron tient à rappeler que les modifications à la gouvernance montréalaise seront déterminées par les Montréalais
publié par Projet MontréalMONTRÉAL, le 13 juin 2013 – À la suite au point de presse du ministre Jean-François Lisée, Richard Bergeron, chef de Projet Montréal et aspirant maire tient à rappeler que dès septembre 2012, Projet Montréal a proposé un véritable débat démocratique sur la gouvernance de Montréal.
Projet Montréal a été le premier à oser présenter un plan de match réaliste. « Après les élections de novembre 2013, nous disposerons d’environ 18 mois pour arriver à un consensus quant aux changements à apporter. Une administration Projet Montréal mandatera l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) de conduire un vaste débat ouvert à toutes les personnes, institutions et groupes intéressés à cette question. Le consensus qui en résultera sera par la suite entériné par le conseil municipal, puis acheminé à Québec en tant que proposition de la Ville concernant le nouveau modèle de gouvernance de Montréal pour 2017 », a déclaré Richard Bergeron.
Simplicité, équité et représentativité
Malgré cet engagement à conduire un vaste débat, Projet Montréal n’est pas le parti de slogans vides de contenu. Après mûre réflexion au sein de ses instances, Projet Montréal en est venu, en septembre 2012, à un scénario préliminaire audacieux à proposer aux Montréalaises et aux Montréalais :
- Réduire à 65 le nombre d’élus montréalais, soit le maire de Montréal et 64 conseillers municipaux;
- Ouvrir statutairement le comité exécutif aux partis d’opposition;
- Réunir les conseils de Ville et d’Agglomération;
- Conserver des instances démocratiques de proximité;
- Obliger les élus montréalais à se consacrer exclusivement à cette tâche, sans possibilité d’occuper un emploi en parallèle;
- Réduire à 13 ou moins le nombre des arrondissements de Montréal.
Conserver un sain équilibre entre centralisation et décentralisation des pouvoirs
Au cœur de la question plus vaste du modèle de gouvernance de Montréal, se profile l’enjeu de la centralisation / décentralisation. Projet Montréal considère que la réforme de 2005 a produit un équilibre qui s’est avéré plutôt sain entre centralisation et décentralisation. « Sans nier qu’il y a des améliorations à apporter au niveau du partage des responsabilités, il demeure qu’à la faveur du débat général sur la gouvernance de Montréal, il faudra toujours veiller à conserver l’équilibre entre centralisation et décentralisation », a rappelé Richard Bergeron.
« Faisons le plus beau cadeau qui soit à Montréal pour son 375e anniversaire : une gouvernance efficace et équitable. C’est à la population dans son ensemble de définir le nouveau modèle de gouvernance de Montréal, et non, encore une fois, au gouvernement du Québec. Projet Montréal propose un grand ménage : ça sera à la population de disposer ! », a conclu Richard Bergeron.
Pour consulter la proposition de Projet Montréal de septembre 2012 :
http://projetmontreal.org/wp-content/uploads/documents/document/Scenario_preliminaire_gouvernance_septembre2012.pdf
Catherine Maurice
Attachée de presse de la 2e opposition
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