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Communiqué

Montréal, le 13 juin 2013 – Comme à chaque printemps, le SPVM concentre son attention sur le respect des règles de circulation par les cyclistes. Toutefois, l’opération de cette année prend une ampleur jamais vue considérant le nombre de policiers affectés à celle-ci et les lieux choisis pour la réaliser. Vélo Québec se demande ce que vise cette offensive policière : augmenter la visibilité des policiers ou réduire les comportements dangereux des cyclistes ? Chose certaine, cette question circule abondamment dans la population présentement.

« Vélo Québec se pose de sérieuses questions sur les objectifs visés par le SPVM indique Suzanne Lareau, présidente-directrice générale de Vélo Québec. Nous sommes entièrement d’accord pour que le SPVM sévisse contre les cyclistes et les automobilistes qui ont un comportement dangereux, mais l’acharnement actuel des policiers pour donner l’exemple ne cible nullement ceux-ci, avec le résultat qu’on est en train de déplacer les cyclistes du réseau cyclable vers le réseau routier non aménagé et même de décourager certains citoyens à se déplacer à vélo. »

« Ce n’est sûrement pas ce que souhaite la ville en investissant dans un réseau cyclable et ce n’est pas non plus la meilleure façon de rendre la pratique cycliste sécuritaire à Montréal, croit la présidente-directrice générale de Vélo Québec, Suzanne Lareau ». D’ailleurs, certains maires d’arrondissement ont manifesté publiquement leur inconfort concernant cette stratégie tout azimuts des policiers qui ressemble parfois à des embuscades et ne sème que confusion et frustrations dans la ville.

Ces derniers jours, de nombreux cyclistes ont été interceptés sur les pistes cyclables pour des comportements ne mettant nullement en cause la sécurité sur la chaussée, par exemple pour avoir circulé sur la rue Prince-Arthur à 8 h du matin ou pour avoir emprunté le trottoir plutôt que la chaussée dans des tunnels aussi dangereux que De Lorimer et Saint-Laurent; pour un vélo qui n’avait pas de réflecteurs dans les roues, un citoyen a reçu non pas une mais deux contraventions de 47$. Des dizaines de cas de ce type ont littéralement enflammé les commentaires des cyclistes sur les réseaux sociaux et alerté les médias dans les dernières heures.

Les études démontrent que quand il y a augmentation du nombre de cyclistes dans les rues, comme c’est le cas à Montréal depuis 10 ans, le nombre d’accidents impliquant ceux-ci diminue – ce que corroborent les statistiques d’accidents à Montréal. « Si on ne peut à court terme changer le code de la sécurité routière pour tenir compte de la particularité des vélos (ce que réclame Vélo Québec), on se doit d’en appliquer les règlements avec discernement» poursuit Suzanne Lareau. Vélo Québec a communiqué son incompréhension à la Ville de Montréal et interpelle celle-ci pour qu’on ramène le gros bon sens dans toute cette opération.

« Nous voulons que cette campagne soit rapidement recentrée sur la sécurité dans les rues de Montréal et non sur une approche qui génère insécurité et frustration chez ceux qu’elle vise justement à protéger » conclut Suzanne Lareau.

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RENSEIGNEMENTS
Stéphanie Couillard
Conseillère, relations de presse
Vélo Québec
514-521-8356, poste 358
[email protected]


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