Le Lundi 15 avril 2013
Assises sur la recherche : la FEUQ et le CNCS placent la relève scientifique au cœur de la nouvelle politique nationale de recherche
publié par Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ)MONTRÉAL, le 14 avril 2013 – Ce sont les 15 et 16 avril prochains, à Québec, que se tiendront les Assises sur la recherche organisées par le gouvernement du Québec afin d’élaborer la nouvelle Politique nationale de recherche et d’innovation (PNRI). La Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), par l’entremise de son Conseil national des cycles supérieurs (CNCS), sera présente pour faire entendre la voix des étudiants universitaires et, plus précisément, des étudiants-chercheurs; un groupe de la société méconnu souvent négligé des politiques publiques.
Cette rencontre s’ouvre dans un contexte outrageant de coupes budgétaires en recherche. En effet, c’est avec stupéfaction que la FEUQ et son CNCS ont constaté dans le budget déposé en novembre 2012 qu’il y aurait des compressions dans les Fonds de recherche du Québec. Ces organismes servent à financer les étudiants durant leurs recherches afin que ceux-ci puissent continuer de contribuer à l’avancement du savoir avec les travaux ambitieux qu’ils réalisent chaque année. Avec ces compressions, nombreux seront ceux qui ne pourront entâmer ou poursuivre leurs projets de recherche faute de financement. « Le gouvernement Marois tient un double discours. D’un côté, l’on vante l’importance et les mérites d’investir en recherche et de l’autre, l’on impose des compressions inadmissibles aux personnes qui contribuent quotidiennement à l’innovation au Québec. La Première ministre avait déjà fait des concessions aux chercheurs dans le domaine de la santé, il est maintenant temps qu’elle soit cohérente et qu’elle réinjecte l’intégralité des fonds coupés pour continuer de soutenir l’ensemble de la relève scientifique » s’est insurgée la présidente sortante de la FEUQ, Martine Desjardins.
En plus des questions liées aux compressions dans les Fonds de recherche, la FEUQ et son CNCS entendent plaider pour que des bourses soient octroyées à tous les étudiants qui le méritent dans la cadre de la PNRI à venir. À l’heure actuelle, certains projets de recherche remarquables se voient refuser du financement puisque les Fonds de recherche ne disposent pas des budgets adéquats pour répondre à la demande. « Pour le gouvernement, la couverture complète des projets de recherche méritants est plus qu’abordable tandis que, pour les étudiants-chercheurs, cette extension permettrait concrètement de supporter et d’améliorer les conditions de vie et de recherche de la relève scientifique québécoise. Si Mme Marois souhaite réellement privilégier la recherche et l’innovation libres faites au sein de nos universités, cette simple proposition de la FEUQ et de son CNCS enverrait un signal très positif aux acteurs du milieu tout en apportant de réelles améliorations dans la vie des étudiants-chercheurs » a proposé Marc-André Legault, président du CNCS de la FEUQ.
Finalement, la préservation d’un nécessaire équilibre dans le financement entre les divers secteurs de recherche ainsi que la protection du caractère libre et indépendant de l’innovation réalisée au sein des universités demeureront des préoccupations de tous les instants pour la FEUQ et son CNCS dans le cadre des Assises, afin de proposer des alternatives à certaines dérives axées sur le marché qu’il est possible d’observer dans quelques universités et dans plusieurs décisions des gouvernements. « Tous les secteurs de la recherche sont essentiels et complémentaires. Ils doivent viser l’acquisition de connaissances pour le profit de toute la société québécoise. C’est cette vision résolument humaniste de la recherche scientifique en milieu universitaire que nous allons fièrement défendre, une vision axée sur les bénéfices collectifs engendrés par le développement du savoir de manière libre et indépendante » ont conclu Mme Desjardins et M. Legault, respectivement représentante de la FEUQ et représentant du CNCS.
La Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et son Conseil national des cycles supérieurs (CNCS-FEUQ) représentent plus de 125 000 étudiants québécois. Le CNCS est un comité de la Fédération qui, par sa représentation, son travail et son expertise, défend quotidiennement les intérêts spécifiques des étudiants des cycles supérieurs, que ce soit par rapport à leurs conditions de vie, d’études ou de recherche.
Yanick Grégoire, vice-président exécutif, FEUQ, bureau : (514) 396-3380, cell. : (514) 718-3381, courriel : [email protected], Twitter : @FEUQ