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Communiqué

Dans le cadre de la Journée internationale de la femme, célébrée le 8 mars prochain, les Lieux de patrimoine religieux montréalais sont fiers de présenter six femmes remarquables qui ont su franchir des obstacles, surmonter des tabous et vaincre des injustices afin de venir en aide aux malades, aux enfants et aux plus démunis. À leur manière, elles ont contribué à façonner le Montréal d’aujourd’hui.

Jeanne Mance (1606-1673)

Première infirmière laïque du Canada, elle fonde l’Hôtel-Dieu de Montréal en 1642. Elle ramène de France trois Hospitalières de Saint-Joseph pour y prodiguer le soin aux malades en 1659. Depuis 2012, Jeanne Mance est reconnue fondatrice de Montréal à l’égal de Maisonneuve.

Musée des Hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Montréal www.museedeshospitalieres.qc.ca

Marguerite Bourgeoys (1620-1700)

Recrutée comme enseignante par de Maisonneuve, elle ouvre la première école montréalaise et la première chapelle de pèlerinage, la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours. À 78 ans, elle devient officiellement une sœur de la communauté qu’elle a fondée, la Congrégation de Notre-Dame, première communauté religieuse non-cloîtrée en Amérique.
Musée Marguerite-Bourgeoys │ www.marguerite-bourgeoys.com

Marguerite d’Youville (1701-1771)

Première personne née au Canada à être canonisée, elle est la fondatrice de la Congrégation des Sœurs de la Charité de Montréal, dites les Sœurs Grises. La misère humaine la touche au point qu’elle consacre une bonne partie de sa vie à aider les plus démunis de la société en les accueillant d’abord dans sa maison et, par la suite, à l’Hôpital général de Montréal.
Maison de Mère d’Youville │ www.sgm.qc.ca

Rosalie Cadron-Jetté (1794-1864)

Fondatrice de l’Institut des Sœurs de Miséricorde de Montréal, elle porte assistance aux «filles-mères» en ouvrant une maternité, qui deviendra l’Hôpital de la Miséricorde de Montréal. En cachant ces femmes du regard de la société, Rosalie leur permet d’accoucher dans des lieux décents, de sauver la vie de leurs enfants et de poursuivre leur vie.
Musée des Sœurs de Miséricorde │ www.museemisericorde.org

Émilie Tavernier-Gamelin (1800-1851)

Surnommée La Providence des pauvres et l’Ange des prisonniers, elle fonde les Sœurs de la Providence. Les visites aux Patriotes à la prison du Pied du Courant, le soin des malades et des vieillards, l’œuvre de la Soupe et l’éducation aux filles sourdes, ne sont que quelques exemples de son œuvre.
Musée des Sœurs de la Providence │ www.providenceintl.org/fr/musee-providence.php

Marie-Anne Blondin (1809-1890)

Analphabète jusqu’à l’âge de vingt ans, elle fonde une communauté religieuse dédiée à sortir les enfants pauvres de l’ignorance. Avant-gardiste, Marie-Anne Blondin rêve d’écoles mixtes. Son souhait ne se concrétise pas de son vivant, mais la communauté des Sœurs de Sainte-Anne dirige des centaines d’écoles aux 19e et 20e siècles.
Centre historique des Sœurs de Sainte-Anne │ www.ssacong.org/musee

En cette journée bien spéciale, rendons hommage à toutes les femmes: celles d’hier et celles d’aujourd’hui. Et pourquoi ne pas profiter de cette journée pour mieux connaître ces six pionnières en visitant les lieux qui les mettent à l’honneur.

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