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Communiqué

MONTRÉAL, le 15 janv. 2013 – À la veille de la troisième rencontre préparatoire au Sommet sur l’enseignement supérieur, qui portera sur la gouvernance et le financement des universités québécoises, la Conférence des recteurs et principaux des universités du Québec (CRÉPUQ) a rendu publique aujourd’hui une étude qui tente de démontrer le sous-financement des universités. Sans grande surprise, l’analyse réalisée par la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) a révélé que cette recherche était en fait une bête reprise de l’étude de 2010, laquelle avait été sévèrement critiquée pour ses erreurs méthodologiques. « Encore une fois, la CRÉPUQ présente une étude qui, si elle était soumise à une révision par les pairs ou à une évaluation universitaire, n’obtiendrait clairement pas la note de passage. La CRÉPUQ ne pourrait même pas se mériter de points pour l’effort ou pour l’amélioration, puisque son étude comporte les mêmes erreurs méthodologiques que celle qui avait été produite en 2010 » a constaté la présidente de la FEUQ, Martine Desjardins.

En effet, comme en 2010, la démonstration du sous-financement se base sur une comparaison avec le reste du Canada, sans étude des besoins ni prise en compte des objectifs des universités québécoises. De plus, et l’étude l’exprime clairement, la CRÉPUQ a choisi d’exclure tous les fonds des universités, à l’exception du fonds de fonctionnement, celui-là même duquel les administrations universitaires transfèrent de l’argent pour maintenir artificiellement des déficits, tel que l’a démontré le gouvernement du Québec dans ses documents préparatoires au Sommet. Encore une fois, la CRÉPUQ fournit un travail bâclé qui vise à servir ses objectifs idéologiques bien plus que l’avancement de la connaissance du public sur l’état des finances des universités : « Depuis des années, la FEUQ demande aux administrations universitaires de prouver le sous-financement. Comme en 2010, la CRÉPUQ remet au public un travail bâclé qui exclut sciemment des éléments pour arriver aux conclusions qui avaient été écrites bien avant la réalisation de l’étude. Le sous-financement n’est pas une religion, ce n’est pas une question d’y croire ou non, les recteurs échouent lamentablement une fois de plus à justifier leur prise de position idéologique » a conclu Mme Desjardins.

Pour plus de détails sur l’analyse faite par la FEUQ sur l’étude de la CRÉPUQ, une note d’information est disponible sur le site Internet de la Fédération au lien suivant : www.feuq.qc.ca

Finalement, la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) tient demain le 16 janvier 2013 à 10h une conférence de presse sur la question de la gouvernance et le financement des universités. L’avis aux médias est disponible à l’adresse suivante : www.feuq.qc.ca


Renseignements :

Yanick Grégoire, vice-président exécutif FEUQ, bureau : (514) 396-3380, Cell. : (514) 718-3381 [email protected] Twitter : @FEUQ

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