Le Mardi 15 janvier 2013
Cégeps : La FECQ rappelle M. Moreau à l’ordre
publié par Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ)
SAINTE-AGATHE-DES-MONTS, QC, le 14 janv. 2013 – La Fédération étudiante du Québec (FECQ) interrompt son lac-à-l’épaule afin de rappeler à l’ordre M. Moreau, candidat à la chefferie du Parti Libéral du Québec (PLQ), suite au propos qu’il a tenu sur le réseau collégial. Les cégépiens profitent également de l’occasion pour lui rappeler quelques faits sur les cégeps.
« À travers les années, le réseau collégial a permis à des millions de jeunes québécois d’avoir accès à une éducation supérieure. Nous avons changé le visage du Québec grâce au Cégep, mais M. Moreau semble l’oublier », explique Éliane Laberge, présidente de la FECQ.
En effet, les cégeps jouent un rôle clé dans l’accès aux études supérieures. Cette mission semble bien remplie puisque les collèges ont connu une fulgurante démocratisation à travers les années. En consultant les plus récents chiffres du Ministère de l’Éducation, on apprend que si 40% des jeunes avaient accès au cégep en 1975, ce taux a grimpé à 64% en 2008. Cette démocratisation n’est pas sans impact sur l’accès à l’université puisque 80% des diplômés au secteur préuniversitaire poursuivent des études universitaires.
Développer les régions
Le réseau collégial est composé d’une centaine d’établissements partout au Québec. Ceux-ci accueillent des milliers d’étudiants de toutes les régions du Québec. « Remettre en question le réseau collégial, c’est remettre en question le développement économique et social du Québec, un pari risqué à prendre. Le fait d’avoir un Cégep à proximité de chez soi influence positivement notre décision de poursuivre des études post-secondaires », fait valoir la présidente de la FECQ.
« Les Cégeps ne sont pas seulement des lieux d’enseignement supérieur, ils sont au cœur de la vie de plusieurs communautés. Les Cégeps permettent de garder les villes actives et dynamiques. Ils offrent des services en donnant accès à des infrastructures sportives, culturelles et technologiques. Nos Cégeps font aussi de la recherche depuis plus de 40 ans », souligne Mme Laberge.
Quant à la réussite, les étudiants rappellent que le taux de diplomation, c’est-à-dire le nombre d’étudiants entrant au collège qui obtient un diplôme, se situe à près de 75% pour le secteur préuniversitaire et à 62% pour le secteur technique, une situation qui est loin d’être catastrophique.
En terminant, il faut se rappeler que la pertinence du réseau collégial a été prouvée à plusieurs reprises au cours des dernières années. « Il est maintenant temps de reconnaitre pour de bon que les Cégeps sont un élément clé de notre réseau d’enseignement supérieur, ils font partie intégrante de notre société et de son bon développement », conclut Éliane Laberge.
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente plus de 80 000 étudiants réunis dans 21 associations étudiantes présentes sur l’ensemble du territoire québécois. Depuis 23 ans, elle défend et promeut les droits et intérêts des étudiants des Cégeps.
Nicolas Groulx, coordonnateur aux relations et communications, FECQ,
bur. 514-396-3320, cell. 514-554-0576, courriel : [email protected], twitter : @MGroulx