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Communiqué

MONTRÉAL, le 11 janv. 2013 – Alors que, coup sur coup, le Parti libéral du Québec (PLQ), la Conférence des recteurs et principaux des universités du Québec (CRÉPUQ) et l’Université de Sherbrooke (UdeS) dénoncent la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) pour ses critiques concernant l’administration des universités québécoises, cette dernière maintient sa position : « La présence de scandales dans la gestion des universités québécoises n’est maintenant plus à prouver. Les administrations universitaires avec leurs alliés du PLQ auront beau se débattre comme des diables dans l’eau bénite, le fardeau de la preuve leur incombe et il est plus que temps qu’elles prennent leurs responsabilités » a déclaré la présidente de la FEUQ, Martine Desjardins.

Pour la FEUQ, l’idée d’une saine gouvernance passe notamment par l’arrêt du gaspillage des fonds publics dans des entreprises immobilières catastrophiques qui ne visent que la compétition entre les établissements d’enseignement et par une diligence accrue concernant les deniers publics : « Si la CRÉPUQ et les administrations universitaires sont si convaincues de leur saine gestion, pourquoi continuent-elles de s’opposer à l’intégration de leurs budgets au mandat du Vérificateur général? La réponse est simple, c’est qu’elles préfèrent s’attaquer au porte-parole plutôt qu’aux problèmes de fond » a ajouté Mme. Desjardins.

Aux dernières audiences de la loi 95, qui vise à offrir une reddition de comptes des universités aux parlementaires, aucune administration n’a été en mesure d’offrir un dossier complet. De plus, les transferts de fonds demeurent des choix politiques pour justifier leurs attaques à l’accessibilité aux études, ce qui est confirmé par le gouvernement dans ses documents préparatoires au Sommet sur l’enseignement supérieur : « Il s’agit là d’un élément problématique de gestion que nous dénonçons depuis de nombreuses années. Maintenant, le gouvernement essaie de faire la lumière sur la situation et il est hors de question que les étudiants se laissent bercer par l’obscurantisme confortable de la CREPUQ quant à ses finances sans poser les questions difficiles. Tout porte à croire que les sous-financements prétendus par les recteurs n’étaient qu’une manœuvre politique pour justifier une hausse des droits de scolarité. La FEUQ, comme les administrations universitaires, souhaite un débat constructif au Sommet, mais ce sera à ces dernières de justifier leurs chiffres. Si elles sont si certaines, qu’elles le prouvent » a conclu la présidente de la FEUQ.

Depuis plus de 20 ans, la FEUQ représente les étudiantes et les étudiants universitaires du Québec. Composée de 14 associations membres et forte de plus de 125 000 membres, la FEUQ est le plus important groupe jeunesse au Québec. www.feuq.qc.ca


Renseignements :

Yanick Grégoire, vice-président exécutif FEUQ, bureau : (514) 396-3380, Cell. : (514) 718-3381 [email protected] Twitter : @FEUQ

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