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Communiqué

Montréal – le 30 novembre 2012

Dans le cadre des journées d’action contre la violence faite aux femmes (25 novembre – 6 décembre 2012), La rue des Femmes souhaite attirer l’attention de toutes et tous sur la gravité des violences subies par les femmes en état d’itinérance.

Les cas de violence extrême que La rue des Femmes a reçus ces derniers mois interpellent. Au cours des derniers mois, nous avons accueilli :

  • plusieurs femmes sévèrement battues (doigts cassés, visages tuméfiés…),
  • une femme frappée à coups de bouteilles,
  • une femme violée pendant 4 heures,
  • de nombreuses femmes battues par leur conjoint.

Et cette liste, aussi choquante soitelle, est loin d’être exhaustive… Malheureusement, cette violence faites à des femmes sans abris est souvent aussi « invisible » et n’est pas suffisamment prise en considération.

Violences passées

L’état d’itinérance est l’aboutissement du phénomène de déconnexion et de l’exclusion, causés par les abus et violences passées, déjà subies dès l’enfance. Ces violences ont altéré gravement la capacité de ces femmes à être en lien avec ellesmêmes et avec les autres – ce que La rue des Femmes nomme leur santé relationnelle. Aux prises avec la précarité, la pauvreté et l’isolement qui découle de ces violences passées, ces femmes sont abandonnées à la rue et livrées à toutes sortes violences nouvelles.

Dans la rue, les femmes sont en effet victimes de la violence incontrôlée d’hommes qui aggrave leurs blessures physiques, psychologiques et relationnelles. Les femmes victimes d’agressions semblables à celles décrites plus haut peuvent « porter une charge émotionnelle telle que le travail des intervenantes devient très délicat », selon Suzanne Bourret, coordonnatrice des interventions à La rue des Femmes.

Renouer le lien relationnel

La violence que subissent ces femmes souffrant déjà de blessures relationnelles profondes et en grande difficulté, rend leur processus de guérison et de réintégration plus difficile. Grâce à son La rue des Femmes et approche basée sur la santé relationnelle, La rue des Femmes parvient à soulager les souffrances relationnelles graves, provoquées par ce cercle continu de violences. « Les femmes que nous accueillons n’ont pas besoin d’être stigmatisées, mais soignées et aidées », plaide Léonie Couture, fondatrice de La rue des Femmes.

Il convient donc de reconnaître et d’enrayer la violence – entre autre celle qui consiste à abandonner une femme à la rue – et de donner des moyens d’action aux organismes tels que La rue des Femmes, capables d’apporter une aide efficace, humaine et durable à ces femmes en état d’itinérance, afin qu’elles puissent jouir de leur dignité et sortir de la rue.

Pour plus d’informations :
Manuel Harauchamps
Responsable des communications et du financement
Téléphone : 514 284 9665 mharauchamps@
laruedesfemmes.org

À propos de l'organisme

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