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Communiqué

QUÉBEC, le 20 nov. 2012 – Malgré les bonnes intentions du gouvernement, le portefeuille des contribuables ne sera pas épargné. Les 40 % de contribuables considérés comme n’ayant pas de revenus suffisants pour payer des impôts auront tout de même à payer l’augmentation du prix de l’électricité et une bonne partie d’entre eux paieront aussi la taxe santé. Comment le ministre Marceau peut-il prétendre aider la classe moyenne et les familles les moins nanties avec ce budget?

Hydro-Québec
Pour la hausse des tarifs d’Hydro-Québec, nous espérons que les Québécois auront de bons bas de laine, bien chauds, car ils seront contraints à des choix difficiles pour limiter l’alourdissement de leur facture d’électricité. Même si cette hausse est moindre que celle qui était prévue, le gouvernement ne semble pas avoir tiré de leçons suite à l’explosion des débranchements (55 000 ménages en 2011) et à l’augmentation des comptes en souffrance (totalisant près d’un milliard $). Rappelons que les tarifs d’électricité sont déjà sujets chaque année à des hausses qui doivent être approuvées par la Régie de l’énergie.

Taxe santé régressive
Nous ne voyons pas la progressivité annoncée dans la nouvelle mouture de la taxe santé concoctée par le ministre : par exemple, à 20 000 $ de revenu comme à 200 000 $, on aura à consacrer la même part de son revenu à la taxe santé. Pourquoi compliquer encore plus notre régime fiscal?

Coût des médicaments
La fin de la règle de 15 ans sur les brevets des médicaments et les autres mesures annoncées pour des économies de 336 M$ sont un pas dans la bonne direction. Cependant, il y a tellement de chemin à faire pour freiner l’explosion et économiser sur le coût des médicaments. Rappelons qu’au Québec, nous payons 38 % de plus que la moyenne des pays de l’OCDE pour nos médicaments, alors que des économies de 1 à 3 milliards seraient possibles grâce à l’adoption d’un régime entièrement public d’assurance-médicaments.

Rappel du contexte actuel :

  • L’endettement des ménages est en croissance – une situation québécoise qui nous inquiète et dont il n’est fait aucune mention dans ce budget.
  • Le prix du panier de consommation de base (alimentation, essence, logement, chauffage) augmente sans cesse, alors que les revenus stagnent. Rappelons que 38 % des contribuables gagnent moins de 20 000 $ et 69 % moins de 42 000 $.
  • Les baisses d’impôts des dernières années font encore mal = un manque à gagner de 5 milliards $/année.

Dans un contexte de dépassements de coûts dans les infrastructures et dans le contexte des scandales de corruption, le gouvernement a tout de même choisi d’aller piger dans les poches des consommateurs.


Renseignements :

Philippe Viel, responsable des communications
Cellulaire : 514 743-0419

Téléphone : 514 521-6820, poste 257
Ligne sans frais : 1-888 521-6820
Courirel : [email protected]

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