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Communiqué

MONTRÉAL, le 20 nov. 2012 – L’Association des centres de réadaptation en dépendance du Québec (ACRDQ) exprime des inquiétudes relativement à la capacité du réseau de faire face à l’augmentation réelle des dépenses et à rencontrer les engagements pris au cours de la dernière année ainsi que ceux annoncés dans le discours du budget. En effet, les défis liés à une plus grande accessibilité aux services de première ligne et les investissements supplémentaires annoncés en soins à domicile ne contribueront pas à diminuer la pression exercée sur les établissements.

En matière d’accessibilité aux services de première ligne, l’ACRDQ a exprimé deux attentes importantes qui auront un impact sur la prise en charge des clientèles aux prises avec une dépendance à l’alcool, aux drogues ou au jeu de hasard et d’argent. Depuis quelques années, les investissements consentis dans la mesure d’équipe de liaison hospitalière spécialisée en dépendance ont donné des résultats tangibles qui ont permis par ailleurs de désengorger les urgences et de mettre fin au phénomène des portes tournantes. À ce jour, les centres de réadaptation en dépendance (CRD) ont déployé 27 équipes de liaison dans les urgences de 10 régions du Québec qui ont permis de mieux prendre en charge les personnes dépendantes. Selon l’ACRDQ, une consolidation de la mesure doit être faite dans les régions plus éloignées des grands centres, afin que l’impact positif de l’équipe de liaison profite à l’ensemble de la population du Québec.

Par ailleurs, en attente du 2e Plan d’action en santé mentale, l’ACRDQ souhaite que les personnes présentant des troubles concomitants de dépendance et de santé mentale constituent une priorité. Des investissements devront être accordés pour supporter les efforts d’intégration de services initiés par les centres de réadaptation en dépendance, de concert avec les équipes de santé mentale déployées en première ligne.

L’ACRDQ regroupe vingt centres de réadaptation publics et quelques organismes apparentés offrant des services d’accueil, d’évaluation et d’orientation, des services de désintoxication, des services de réadaptation externes ou avec hébergement, des services de soutien à l’entourage, des traitements de substitution et de la réinsertion sociale. Répartis sur l’ensemble du territoire québécois, ils constituent une référence incontournable en matière de services spécialisés de réadaptation des personnes aux prises avec des problèmes sévères d’abus et de dépendance à l’alcool, aux drogues ou au jeu. Chaque année, ce sont plus de 50 000 personnes qui font appel à leurs services. Parmi celles-ci, 30 % sont des jeunes de moins de 25 ans.

Renseignements :

Marie-Hélène Juneau
[email protected]
514 287-9625, poste 109
Cellulaire : 514 887-8672

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