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Communiqué

QUÉBEC, le 20 nov. 2012 – la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et son Conseil national des cycles supérieurs (CNCS-FEUQ) ont reçu avec inquiétude le budget du Québec, déposé aujourd’hui à Québec. En effet, de nombreuses mesures entourant la recherche universitaire semblaient absentes ou liées au monde de l’entreprise : « Nous sommes particulièrement perplexe de constater que le domaine de la recherche demeure associé aux secteurs économiques, comme lors du précédent gouvernement, alors qu’il semblait y avoir une volonté claire du nouveau gouvernement de regrouper ces secteurs primordiaux pour l’avenir du Québec au sein du Ministère de l’Éducation supérieure » ont déclaré Martine Desjardins, présidente de la FEUQ et Marc-André Legault, président du CNCS-FEUQ.

En effet, le budget du Québec ne prévoit aucune mesure associée à la recherche dans le cadre des dépenses liées aux universités. Comme avec la vision libérale précédente, les investissements liés à la recherche sont toujours faits dans une optique de partenariat public-privé plutôt que dans le cadre d’une vision globale de développement du savoir au sein des institutions d’enseignement supérieur. « Alors que les sections traitant des universités occultent complètement la recherche, c’est par le biais d’investissement dans des fonds de recherche spécifiques et dirigés que l’on peut observer des investissements massifs. Que ce soit par rapport au secteur du développement des transports et des technologies vertes ou encore sur l’augmentation de l’appui au secteur biopharmaceutique, nous dénotons une absence de soutien à la recherche en général, et plus particulièrement aux sciences sociales qui sont totalement occultées bien qu’elles souffrent d’un débalancement de financement » a ajouté Mme Desjardins.

Autre sujet lié à la recherche; la question de la transformation de la Stratégie québécoise de la recherche et de l’innovation (SQRI) vers une politique nationale de la recherche et de l’innovation ne semble pas en soi une problématique pour la Fédération et le Conseil. Par contre, les mesures transitoires soulèvent beaucoup de questionnements. Alors que l’investissement annuel pour la SQRI était de 347 M$ dans le plan 2010-2013, le gouvernement du Québec ne prévoit que 69 M$ pour les mesures transitoires « C’est donc à dire que le gouvernement se donne, avec le niveau de financement actuel, environ 70 jours pour transformer la SQRI en politique nationale. Pour la FEUQ et le CNCS, il est clair que nous offriront notre collaboration pour le changement, mais nous demeurons fermes à ce sujet : il faut que le gouvernement maintienne ses investissements dans ce domaine et nous craignons que ces mesures transitoires ne résultent en une diminution du financement de la recherche universitaire » a conclu M. Legault.

La Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et son Conseil national des cycles supérieurs (CNCS-FEUQ) représentent plus de 125 000 étudiants québécois. Le CNCS est un comité de la Fédération qui, par sa représentation, son travail et son expertise, défend quotidiennement les intérêts spécifiques des étudiants des cycles supérieurs, que ce soit par rapport à leurs conditions de vie, d’étude ou de recherche.


Renseignements :

Yanick Grégoire, vice-président exécutif, FEUQ, bureau : (514) 396-3380, cell. : (514) 718-3381, courriel : [email protected], Twitter : @FEUQ

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