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Communiqué

MONTRÉAL, le 20 nov. 2012 – Dans le but d’atteindre à tout prix l’équilibre budgétaire en 2013-2014, le gouvernement du Québec s’est adonné à des coupures qui auront des conséquences socio-économiques malheureuses. À l’instar du gouvernement précédent, il veut poursuivre le Plan Nord sans changements substantiels et il choisit de miser sur l’économie du savoir. Par ailleurs, le budget contient certaines mesures qui auront des effets socio-économiques bénéfiques.

« Hydro-Québec est une entreprise publique qui enregistre d’importants bénéfices, peut-on vraiment croire qu’elle a tant de problèmes de gestions qu’il faut y couper 2000 emplois? Ces réductions de poste ne seront pas sans conséquence sur l’état de l’économie. On peut aussi se questionner sur les coupures au ministère des Transport alors que tout le monde s’entend qu’il faut augmenter son expertise interne. Enfin, plus du tiers des coupures à venir se feront dans les entités consolidées du gouvernement sans que soient précisées lesquelles. On ne connaît donc pas le coût complet de l’atteinte du déficit en 2013-2014. », souligne Simon Tremblay-Pepin, chercheur à l’IRIS.

« Du côté des ressources naturelles, on est dans la suite du Plan Nord des libéraux, avec quelques modifications dont les impacts bénéfiques à long terme ne sont pas clairs. Aucune modification n’a été annoncée quant au régime de redevances minières, malgré que plusieurs s’attendaient à une transition vers le système basé sur la valeur beaucoup plus avantageux pour le contribuable. Un point positif est le fait que le gouvernement pourra négocier afin de soutirer davantage de revenus d’un projet d’exploitation et d’infrastructure minière que le gouvernement soutient financièrement. Quant à la transformation locale du minerai, malgré des mesures incitatives au plan économique, aucune mesure contraignante n’est imposée en ce sens, ce qui ne garanti pas que les retombées économiques espérées se matérialiseront », affirme Laura Handal, chercheure à l’IRIS.

Le gouvernement a également fait des annonces en matière de recherche universitaire et de financement des entreprises pharmaceutiques qui emboîtent le pas aux positions prises par le gouvernement précédent.

« Ce budget propose de mettre en place des partenariats publics-privés dans le domaine de la recherche universitaire. Il choisit donc de valoriser, une fois de plus, la recherche commercialisable et l’arrimage de l’université aux besoins du marché. Pourtant, ailleurs dans le monde, ces partenariats ont plutôt menés les gouvernements à diminuer l’autonomie universitaire et à négliger le financement de la recherche fondamentale et de l’enseignement », s’inquiète Simon Tremblay-Pepin.

Le gouvernement annonce certaines mesures qui auront des effets socio-économiques bénéfiques pour la population : l’augmentation des places en garderie, une gestion plus serrée des dépenses d’immobilisation et des mesures de financement pour l’électrification des transports.


Renseignements :

Simon Tremblay-Pepin, chercheur et responsable aux communications, 514-814-1522

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