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Communiqué

MONTRÉAL, le 19 nov. 2012 – À la veille du dépôt du budget 2013-2014, le Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ) tient à rappeler au Gouvernement Marois l’urgence d’augmenter le financement des organismes en défense collective des droits.

En effet, si la moyenne du soutien financier pour les organismes communautaires est près de 120 000 $, celle-ci descend à environ 54 000 $ pour les organismes oeuvrant dans le domaine de la défense des droits sociaux (lutte contre la pauvreté, droit au logement, droit des femmes, etc.). Non seulement sommes-nous sous-financés, mais nous nous appauvrissons en raison de l’absence de toute indexation annuelle depuis les 17 dernières années. Il s’agit d’une situation insoutenable qui a des impacts sur notre mission, celle de défendre les droits collectifs, particulièrement ceux des personnes vivant en situation de pauvreté et d’exclusion sociale. Cependant, au-delà de l’indexation, nous avons un urgent besoin d’un rehaussement significatif de 11 millions de dollars afin de rétablir l’équilibre. Cette somme représente bien peu en comparaison des gains sociaux auxquels nous avons contribué.

Rappelons que tous les progrès sociaux au Québec ont été gagnés à partir de luttes et de revendications. Notons au chapitre des récentes victoires la promesse du gouvernement Marois d’abandonner certaines mesures d’austérité telles l’augmentation du tarif patrimonial d’électricité et l’augmentation des frais de scolarité. Toutefois, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir pour faire respecter les droits collectifs afin d’assurer, entre autres, un niveau de vie décent à touTEs les citoyenNEs du Québec. En ce sens, le MÉPACQ est profondément déçu du recul du gouvernement sur la promesse d’abolition de la taxe santé. Il s’agit d’une mesure injuste ne tenant pas compte de la capacité de payer des personnes.

Selon le MÉPACQ, l’une des meilleures manières de faire des progrès sociaux, c’est de financer les groupes qui défendent les droits collectifs. En nous maintenant dans une situation de précarité financière, le gouvernement démontre une volonté politique de nous empêcher de remplir pleinement cette mission, au profit des mieux nantis et au détriment des personnes les plus pauvres.

Renseignements :

François Baillargeon et Caroline Toupin
514-843-3236

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