Le Lundi 19 novembre 2012
Quantité caféine dans les boissons énergisantes de type «energy shot»: Santé Canada doit resserrer les règles
publié par Association pour la santé publique du Québec
MONTRÉAL, le 16 nov. 2012 – L’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) réclame que Santé Canada réglemente la quantité de caféine et encadre le marketing des boissons énergisantes de type « energy shot ». Un article du New York Times, paru le 14 novembre dernier, révélait que l’Agence fédérale américaine des aliments et des médicaments (FDA) aurait reçu, depuis 2009, 90 signalements d’effets indésirables causés par la consommation de la boisson « 5 Hour Energy shot », dont 30 cas déclarant des crises cardiaques, des convulsions et un cas d’avortement spontané.
« Actuellement, ces produits sont considérés comme des produits de santé naturels, ce qui signifie que le fabriquant n’a pas l’obligation d’indiquer la quantité de caféine qu’ils contiennent. Cela pose problème puisque le consommateur doit avoir accès à cette information pour prendre une décision avisée, déclare Chantal Bayard, chargée de dossiers à l’ASPQ. De plus, la quantité de caféine permise dans ces produits devraient être revue à la baisse notamment parce qu’ils visent principalement les jeunes qui ont une tolérance beaucoup moins élevée à la caféine ».
Changement souhaité dans la réglementation
Le marché des boissons énergisantes est en plein expansion. En plus de la traditionnelle cannette, des produits dérivés, comme les « energy shot » et la gomme énergisante, font leur apparition sur le marché. Il faut sensibiliser les jeunes et les moins jeunes aux dangers que peut comporter la consommation de ces produits. Les étourdissements, les palpitations cardiaques et les convulsions comptent parmi ceux-ci. « Ce n’est pas anodin comme effets secondaires, d’autant plus que les preuves s’accumulent à leur sujet. C’est pour cette raison que, par principe de précaution, l’ASPQ demande que les boissons énergisantes, les « energy shot » et les « gommes énergisantes » soient interdits aux moins de 18 ans », affirme Chantal Bayard.
Rappelons que la FDA enquête actuellement sur le décès de cinq personnes possiblement lié à la consommation de la boisson énergisante Monster.
À propos de l’Association pour la santé publique du Québec
Créée en 1943, l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) a pour mission de contribuer à la promotion, au maintien et à l’amélioration de la santé et du bien-être de la population québécoise, à titre de ressource autonome et associative en santé publique. Elle entretient des liens avec les communautés de santé publique québécoise, canadienne et internationale. www.aspq.org
Source :
Myriam Lapointe
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