Le Mercredi 8 août 2012
La Société canadienne du cancer accueille favorablement la nouvelle prestation pour les familles d’enfants gravement malades
publié par Société canadienne du cancerVancouver, le 7 août 2012 – La Société canadienne du cancer accueille favorablement l’annonce faite aujourd’hui par le gouvernement fédéral d’une nouvelle prestation d’assurance-emploi offrant un plus grand soutien aux parents d’enfants gravement malades. Cette prestation permettra d’alléger une partie du fardeau financier auquel sont confrontés les parents qui s’occupent d’un enfant malade. En moyenne, environ 1310 enfants reçoivent un diagnostic de cancer chaque année au Canada.
Il y a plus de dix ans que la Société revendique l’amélioration du soutien pour tous les aidants. Les parents et les tuteurs légaux d’enfants atteints de cancer ont besoin de suffisamment de congés et de flexibilité dans leur travail, car un enfant malade nécessite souvent des soins jour et nuit, et ce, sur de longues périodes. Aujourd’hui, le gouvernement a annoncé qu’en vertu du programme fédéral d’assurance-emploi, les parents s’occupant d’un enfant gravement malade âgé de moins de 18 ans pourraient demander jusqu’à 35 semaines au cours d’une année. Selon cette prestation, l’expression « gravement malade » se rapporte à une maladie ou une blessure dangereuse pour laquelle des soins et du soutien continus de la part des parents sont nécessaires. Les différentes phases aiguës d’une maladie ou d’une blessure sont également incluses dans cette définition.
« En annonçant qu’il améliorait l’aide offerte aux parents s’occupant d’un enfant gravement malade, le gouvernement fédéral a fait une importante avancée pour soutenir les proches aidants, affirme Dan Demers, directeur des questions d’intérêt public à la Société canadienne du cancer. Les parents d’enfants malades font face à un stress incroyable. En plus de cette anxiété, ils ne devraient pas avoir à craindre de ne pouvoir payer leurs factures ou de perdre leur emploi. La prestation supplémentaire annoncée aujourd’hui par le gouvernement fédéral permettra d’alléger une partie de ce fardeau. »
Avant cette annonce, en vertu du programme d’assurance-emploi du gouvernement fédéral, la seule prestation offerte aux proches aidants s’occupant d’un enfant malade permettait de prendre jusqu’à huit semaines de congé, dont six payées à 55 % de la rémunération assurable moyenne, si « un membre de la famille risquait fortement de décéder. » Toutefois, les parents d’enfants gravement malades étaient moins susceptibles de faire une demande d’aide financière, car ces derniers ne souhaitent pas admettre un risque élevé de décès pour leur enfant.
Bien que chaque patient atteint de cancer soit différent, un traitement de chimiothérapie dure en général environ six mois pour un enfant. Lorsque la radiothérapie constitue le traitement principal, celle-ci est habituellement administrée une fois par jour, cinq jours par semaine, pendant environ trois à huit semaines. De plus, les traitements spécialisés en oncologie pédiatrique ne sont offerts que dans certaines villes canadiennes. Certaines familles ont donc besoin de plus de temps pour se déplacer.
La Société canadienne de pédiatrie, la Fondation canadienne du cancer chez l’enfant et la Coalition canadienne des aidantes et aidants naturels font partie des organismes appuyant la nouvelle prestation du programme d’assurance-emploi.
La Société canadienne du cancer lutte contre le cancer en faisant tout ce qu’elle peut pour le prévenir, pour sauver des vies et pour soutenir les personnes qui en sont touchées. Joignez-vous au combat! Visitez cancer.ca pour découvrir comment vous pouvez aider. Pour en savoir plus sur le cancer, consultez notre site Web à l’adresse cancer.ca ou appelez le Service d’information sur le cancer, un service gratuit et bilingue, au 1 888 939-3333.
SOURCE : Société canadienne du cancer (Bureau National)
Renseignements :
Alexa Giorgi
Spécialiste des communications bilingue
Société canadienne du cancer
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