L’ACRDQ salue les nouveaux investissements dans les équipes de liaison hospitalière spécialisées en dépendance

Les nouvelles équipes seront mises en place dans les régions de Montréal (Hôpital St-Luc, Hôpital général de Montréal, Hôpital St-Mary’s et Hôpital de Verdun), de la Montérégie (Centre hospitalier Pierre-Boucher et Hôpital Anna-Laberge) et de Lanaudière (Centre hospitalier Pierre-Le Gardeur, Centre hospitalier régional de Lanaudière), trois régions dont les urgences hospitalières souffrent régulièrement d’engorgement.

Depuis 2007 les centres de réadaptation en dépendance (CRD) du Québec ont entamé la mise en place d’équipes de liaison spécialisées afin de mieux orienter les clientèles aux prises avec un problème de santé mentale et de dépendance, de mettre fin au phénomène des portes tournantes, de désengorger les urgences hospitalières et de diminuer la durée de séjour sur civière des clientèles aux prises avec un problème de dépendance. Cette mesure a été reconnue comme une bonne pratique dans le cadre des travaux de normalisation de l’offre de services de désintoxication des CRD réalisés par l’ACRDQ.

Précisons que 10 % de toutes les personnes qui, au cours de leur vie, vont développer un problème de dépendance soit à l’alcool, aux drogues ou au jeu vont chercher de l’aide auprès des CRD. Les équipes de liaison spécialisées permettent donc de mieux détecter les personnes aux prises avec ce problème, de les évaluer et de les orienter vers le service qui répond à leurs besoins.

L’équipe de liaison est composée d’une infirmière spécialisée en dépendance prêtée par le centre de réadaptation à l’urgence hospitalière. Elle est complétée par des intervenants psychosociaux qui accueillent la clientèle au centre de réadaptation, l’évalue et la prend en charge. Cette équipe peut compter sur la disponibilité de lits de désintoxication ou de lits de transition en milieu de réadaptation ainsi que sur toute l’équipe de professionnels du CRD.

Selon Lisa Massicotte, directrice générale de l’ACRDQ, « les équipes de liaison spécialisées en dépendance constituent un des modèles prometteurs en matière de désengorgement des urgences. Cette mesure donne déjà des résultats probants dans les régions où elle a déjà été implantée. Elle est aussi la preuve que lorsque mis à contribution, le réseau des services spécialisés en dépendance peut soulager les problèmes d’engorgement du système de santé et de services sociaux. Voilà un bel exemple de réseau intégré de services qui rejoint et répond aux besoins de la clientèle aux prises avec une dépendance », ajoute-t-elle.

À propos de l’ACRDQ :
L’ACRDQ regroupe vingt centres de réadaptation publics et quelques organismes apparentés offrant des services d’accueil, d’évaluation et d’orientation, des services de désintoxication, des services de réadaptation en externe ou avec hébergement, des services de soutien à l’entourage, des traitements de substitution et de la réinsertion sociale ou professionnelle. Répartis sur l’ensemble du territoire québécois, ils constituent une référence incontournable en matière de services spécialisés de réadaptation des personnes aux prises avec des problèmes sévères d’abus et de dépendance à l’alcool, aux drogues ou au jeu. Chaque année, ce sont plus de 50 000 personnes qui font appel à leurs services. Parmi celles-ci, 30 % sont des jeunes de moins de 25 ans.

Renseignements :

Marie-Hélène Juneau
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