Le Jeudi 5 juillet 2012
L’éducation et la recherche universitaire, pièces maîtresses de l’essor de la Francophonie
publié par Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ)QUÉBEC, le 4 juill. 2012 – Profitant du Forum mondial de la langue française qui se tient présentement à Québec, la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) a réuni de nombreux délégués afin d’échanger sur l’éducation et la recherche universitaire dans un contexte où un débat fait rage au Québec sur la hausse drastique des frais de scolarité. « Nous avons tous à cœur le développement de l’éducation postsecondaire et de la recherche en milieu francophone. Nous avons soulevé les divers obstacles envers cette priorité et bien sûr, la hausse drastique des frais de scolarité que veut imposer le gouvernement Charest en est un de taille qui freinera l’essor des universités québécoises », a déclaré Martine Desjardins, présidente de la FEUQ.
Ces échanges entre les universités francophones sont fort importants pour l’avenir de langue française et comme le soulignait récemment M. Abdou Diouf, secrétaire général de l’organisation internationale de la Francophonie, dans Le Devoir : « la Francophonie a besoin du Québec ». « Nous aussi avons besoin de la francophonie. Nous avons besoin de ces échanges mondiaux entre étudiants francophones. Et avec une hausse de 82 % des frais de scolarité, le message que nous envoyons à la Francophonie, c’est de ne pas venir étudier au Québec. Ce n’est sûrement pas ainsi que nous brillerons parmi les meilleurs », a déploré Mme Desjardins.
L’importance de la recherche et de l’enseignement universitaire en milieu francophone n’est certes pas à négliger pour l’université québécoise. Par contre on oublie trop souvent les effets de l’endettement étudiant tant au premier cycle qu’aux cycles supérieurs qui retardent souvent le cheminement universitaire des étudiants québécois. Pour les étudiants internationaux, la nouvelle hausse annoncée par le gouvernement s’ajoute aux frais supplémentaires qu’ils ont déjà à débourser. « On a souvent parlé de la grève et des manifestations au cours de ce printemps. Par contre, il est important de rappeler les impacts hautement négatifs qu’aura la hausse des frais de scolarité sur les étudiants québécois et sur les étudiants internationaux. Ce sont des étudiants qui quitteront les bancs d’école ou qui ne poursuivront pas à la maîtrise ou au doctorat. La Francophonie n’a pas les moyens de perdre ces étudiants, encore moins le Québec », a conclu la présidente de la FEUQ.
Depuis plus de 20 ans, la FEUQ représente les étudiantes et les étudiants universitaires du Québec. Composée de 15 associations membres et forte de plus de 125 000 membres, la FEUQ est le plus important groupe jeunesse au Québec. www.feuq.qc.ca
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