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Communiqué

Rio de Janeiro, 22 juin 2012 – Équiterre s’est dit déçu de la déclaration adoptée dans le cadre de la Conférence des Nations Unies Rio + 20. Comme plusieurs organisations de la société civile mondiale, Équiterre souhaitait ardemment que cette rencontre soit l’occasion de renouer avec les engagements de 1992 et de pousser plus loin l’action internationale pour lutter contre la pauvreté, les changements climatiques et de mettre de l’avant un programme clair et précis pour la réforme de l’économie mondiale.

« Force est de constater qu’il s’agit d’une occasion ratée », a déclaré Sidney Ribaux, coordonnateur général d’Équiterre. « Malgré nos attentes modestes, nous avions bon espoir que cette conférence débouche sur des avancées sur plusieurs dossiers comme ceux de la lutte aux changements climatiques et que l’on jette les bases d’un commerce mondial plus juste et plus équitable. Pourtant, les gains obtenus sont modestes », a-t-il expliqué. « Tout de même, l’avancée qui a retenu notre attention est celle de l’élaboration des «objectifs du développement durable» qui vise à fixer des objectifs dans les trois sphères du développement durable: social, environnemental et économique ».

« En 1992, le gouvernement du Canada a joué un rôle de première importance ici à Rio. Cette fois, l’attitude du gouvernement Harper est devenue une honte et entache la bonne réputation du pays à l’échelle internationale. Le ministre Peter Kent a été incapable d’expliquer pourquoi le Canada s’est opposé au texte sur l’élimination des subventions aux pétrolières alors que lui-même affirme être en faveur », a ajouté Steven Guilbeault, coordonnateur général adjoint d’Équiterre.

Malgré les maigres résultats obtenus ici à Rio, Équiterre entend continuer de travailler avec les gouvernements, les organisations, les entreprises et les communautés qui veulent bâtir un nouveau modèle de société, plus juste et équitable. Nous allons par ailleurs suivre le Gouvernement Harper à la trace afin qu’il donne suite à ses engagements de réduire les émissions de gaz à effet de serre et la réduction des subventions aux pétrolières, engagement pris lors du G20 en 2009.

Équiterre a aussi tenu à saluer le rôle du Québec ainsi que celui des autres états fédérés dont l’action devient de plus en plus importante dans la mise en œuvre des solutions notamment dans le dossier du climat. La rencontre que le premier ministre Charest a obtenue avec la Secrétaire générale de la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques démontre bien l’intérêt de la communauté internationale pour le rôle des états fédérés comme le Québec.

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Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-792-5222

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