https://macommunaute.ca/bottin-des-organismes/bottin-des-organismes/?mc_regions=montreal&mc_thematiques=aide-ecoute

Tout le Québec

Sélectionnez une ville/municipalité

Sélectionnez une ville/municipalité

Communiqué

MONTRÉAL, le 11 avril 2012 – Éduc’alcool salue l’entrée en vigueur, le 15 avril 2012, de la disposition de la loi 71 qui interdit aux jeunes de moins de 21 ans de conduire s’ils ont la moindre quantité d’alcool dans le sang. Pour l’organisme, cette nouvelle mesure se justifie à la fois sur les plans statistique et scientifique.

De fait, les chiffres sont éloquents : les jeunes de moins de 21 sont largement surreprésentés dans les accidents de la route. Ils comptent pour plus du quart des accidents alors qu’ils représentent seulement 10% de l’ensemble des conducteurs. C’est beaucoup trop. « Ces accidents ne sont pas explicables seulement par leur manque d’expérience. Ils sont causés également par leurs comportements au volant », a déclaré le directeur général d’Éduc’alcool, Hubert Sacy.

« Plus encore, au plan scientifique, de récentes découvertes en neuroscience démontrent que jusqu’à l’âge de 24 ans, la portion du cerveau où sont localisés la capacité de prévoir, d’anticiper et le jugement sont toujours en développement alors que la recherche de sensations fortes est bien présente. Cela contribue aux facteurs de risques », a-t-il poursuivi.

L’âge : un facteur de risque indéniable

Cela ne signifie pas que seuls les jeunes, ni que tous les jeunes, soient délinquants. « Il ne faut pas mettre tous les jeunes dans le même panier, souligne Hubert Sacy. Toutefois, il faut tenir compte de la science et des données probantes. Être jeune en soi est un facteur de risque et c’est indiscutable. »

Il faut savoir comme société tracer la ligne dans le meilleur intérêt commun. « Après tout, on ne peut pas conduire avant l’âge de 16 ans, acheter de l’alcool avant dix-huit ans et on ne peut pas non plus voter avant cet âge », précise le directeur général d’Éduc’alcool.

Augmenter la perception populaire que l’on va se faire arrêter si l’on conduit en état d’ébriété

Un autre aspect tout à fait fondamental mérite d’être soulevé et souligné : pour qu’une loi soit efficace, encore faut-il qu’elle soit appliquée.

Au Québec, il est notoirement reconnu que la perception que l’on va se faire arrêter si l’on viole la loi est particulièrement faible. Les données disponibles sont concluantes à cet égard. Tant que les Québécois ne seront pas persuadés qu’ils se feront arrêter s’ils conduisent avec les facultés affaiblies, toutes les mesures législatives et réglementaires resteront lettre morte.

« Il est essentiel que l’on augmente de manière considérable et spectaculaire les patrouilles policières et les contrôles sur nos routes afin de renforcer le sentiment populaire qu’il y a bel et bien des risques de se faire arrêter si l’on conduit en état d’ébriété, affirme Hubert Sacy. C’est le premier déterminant des changements de comportement chez les conducteurs et il constitue la condition essentielle à l’amélioration de notre bilan routier. »

« Il est enfin essentiel de poursuivre inlassablement le travail d’éducation et de sensibilisation », a-t-il conclu en rendant publique la toute récente édition du guide Boire. Conduire. Choisir. que diffuse Éduc’alcool dans toutes les écoles de conduite du Québec.

Renseignements :

@educalcool
Facebook: www.facebook.com/#!/Educalcool

À propos de l'organisme

Partagez sur votre réseau:

Devenez membre sur MaCommunaute.ca

Publiez du contenu et contribuez au développement de votre communauté!

Devenir membre