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Communiqué

TORONTO, le 11 avril 2012 – «Une de mes tres bonnes amies m’a apprit qu’elle souffrait du trouble de personalité bordeline. Cependant, je ne peux pas trop lui dire ce que je pense vraiment, parce que cela risque de la blesser enormement. J’aime pas la voir se bourrer de medicaments, pleurer au telephone et faire semblant que tout va bien, car je sais que c’est pas le cas. Si ca serait le cas, elle ne m’apellerait pas depuis l’hopital. Je veux seulement l’aider a s’en sortir, mais j’ai de plus en plus de misere a me controler et garder mon calme tellement ca m’enrage, ce que je vois chez elle. » – message réel affiché sur jeunessejecoute.ca

« Souvent, les jeunes vont se tourner vers nous pour nous demander comment ils peuvent aider un ou une amie. La plupart d’entre eux veulent aider, mais ne savent pas comment s’y prendre. » confie Alain Johnson, directeur des services cliniques chez Jeunesse, J’écoute.

Environ 6% des appels et des messages reçus chez Jeunesse, J’écoute proviennent de jeunes qui ne veulent pas rester indifférents à la détresse de leurs pairs. Qu’il s’agisse d’amis, de frères et sœurs, de camarades de classe ou même de jeunes avec qui ils ne sont en contact qu’à travers les médias sociaux, ces jeunes sont animés du désir de venir en aide aux autres.

Peu importe la personne pour qui ils se font du souci, ces jeunes ont besoin de soutien et de conseils pour assister leurs amis.

En se tournant vers les intervenants professionnels de Jeunesse, J’écoute, ces jeunes obtiennent les outils nécessaires qui leur permettront d’accompagner leurs amis, tout en ayant conscience des limites de ce qu’ils peuvent faire.

Pourquoi en parler?

– Près de 6% des appels et des messages reçus chez Jeunesse, J’écoute proviennent de jeunes qui se font du souci pour d’autres jeunes.

– En 2010, un sondage en ligne effectué par Jeunesse, J’écoute a révélé que seulement 50% des répondants chercheraient de l’aide s’ils en avaient besoin. Parmi ces 50% :

36% affirmaient qu’ils parleraient de leurs problèmes à un(e) ami(e)
26% en parleraient à un parent
18% se confieraient à Jeunesse, J’écoute

De ce même sondage, ressortaient 3 principales conditions requises pour demander de l’aide :

La certitude que la conversation restera confidentielle;
Le sentiment qu’on ne sera pas jugé;
Certitude qu’il sera possible d’obtenir l’aide nécessaire pour se sentir mieux.

Nous avons demandé aux répondants de nommer les conseils qu’ils donneraient à un(e) ami(e) en détresse. La majorité des réponses obtenues étaient très positives, optimistes et d’un grand secours, le thème principal étant l’importance d’aller chercher de l’aide :

Parle à quelqu’un, va chercher de l’aide (59%);
Je suis là pour toi, tu as mon soutien (15%);
N’abandonne pas/Ça va aller mieux/Tu peux t’en sortir (10%).

– La Semaine de l’action bénévole se tiendra du 15 au 21 avril 2012. Chaque jour, des bénévoles à travers le pays s’assurent d’amasser des fonds pour que Jeunesse, J’écoute puisse répondre à tous les appels et messages en ligne, afin que chaque jeune en détresse reçoive l’aide et l’espoir dont ils ont besoin, 24 heures par jour et 7 jours sur 7.

– Le dimanche 6 mai prochain, se tiendra la marche Faites un pas vers les jeunes. Il s’agit d’un autre moyen tout indiqué pour les jeunes qui souhaitent soutenir leurs pairs. À quelques semaines de la marche, des jeunes à travers le pays amassent des fonds et s’impliquent bénévolement au sein de la plus importante marche au pays dédiée au bien-être mental des jeunes.

– Le soutien social aide à faire face aux évènements stressants de la vie et peut provenir de différentes sources, telles que la famille, les amis ou les voisins. Un soutien adéquat contribue à diminuer les taux de dépression, à augmenter l’estime de soi et favorise une meilleure attitude scolaire.

Ce que nos experts en disent

« Les jeunes se confient souvent entre eux avant de se confier à quelqu’un d’autre », soutient Alain Johnson. « Ils ressentent une certaine responsabilité envers leurs amis. Il faut cependant garder en tête qu’on ne peut pas tout faire seul. Parfois, ces jeunes ont seulement 12 ou 13 ans. On ne peut pas s’attendre à ce qu’ils sachent quoi faire pour aider leurs amis, mais ils savent qu’ils peuvent compter sur l’aide et le soutien de Jeunesse, J’écoute. »

À propos de Jeunesse, J’écoute

Jeunesse, J’écoute est le seul service pancanadien de consultation par téléphone et en ligne destiné aux jeunes. Le service est gratuit, anonyme et confidentiel. Les intervenants sont des professionnels disponibles à toute heure du jour ou de la nuit, 365 jours par année, en français et en anglais, afin d’aider les jeunes, quelle que soit la gravité de leur problème. En tant qu’organisme caritatif, Jeunesse, J’écoute dépend du soutien de particuliers et d’entreprises pour garantir la survie de ce service essentiel.

Renseignements :

Deborah Jussome
Chargée des communications, Jeunesse, J’écoute
514 273-7007
1 866 814-1010 poste 8217
[email protected]

À propos de l'organisme

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