Le Mercredi 11 avril 2012
Le communautaire appuie le mouvement étudiant
publié par Corporation de développement communautaire de LavalLes organismes communautaires appuient le mouvement étudiant dans sa lutte contre la hausse des frais de scolarité et s’affichent en rouge pour l’exprimer. Comme tant d’autres organismes communautaires, la Corporation de développement communautaire de Laval a posé sur les fenêtres de ses locaux les carrés rouges réitérant son appui inconditionnel à la défense du droit à l’éducation.
À Montréal la semaine dernière, des porte-paroles de quatre regroupements d’organismes communautaires ont pris part à un point de presse, dans le cadre d’une action de la Coalition montréalaise pour la survie des services publics, rappelant au Premier ministre Charest que des alternatives existent pour mieux financer les universités, en lieu et place de la hausse des frais de scolarité.
Aux côtés de CTROC, la Table des regroupements provinciaux d’organismes communautaires et bénévoles (Table), le Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ) et le Réseau québécois de l’action communautaire autonome (RQ-ACA) ont unanimement dénoncé la hausse de 1625$ sur cinq ans des frais de scolarité que veut imposer le gouvernement libéral à compter de l’automne prochain. Selon leurs porte-paroles, cette hausse va freiner l’accessibilité à l’université et mettre ainsi en péril l’égalité des chances que toutes et tous doivent avoir d’étudier, sans égard à leurs origines socioéconomiques ou leur capacité de payer.
Pour ces représentant-e-s de plus de 4 000 organismes communautaires, le droit à l’éducation n’est pas négociable. Pour mieux financer les universités, leurs porte-paroles invitent le gouvernement à s’asseoir avec les étudiant-e-s pour identifier de nouvelles sources de revenus pour l’État québécois. À ce titre, ils rappellent que la Coalition contre la privatisation et la tarification des services publics, dont font partie plus de 140 groupes communautaires, étudiants, syndicaux et féministes, proposent une série d’alternatives fiscales pouvant rapporter 9 milliards $ au Trésor public. C’est amplement pour financer le gel des frais de scolarité… et même la gratuité scolaire.
Pour terminer, les organisations communautaires rappellent que les étudiant-e-s ne sont pas seuls à réclamer l’accessibilité universelle aux études supérieures. L’invitation a d’ailleurs été lancée aux organismes communautaires de toutes les régions à participer aux actions étudiantes qui se déroulent à chaque jour un peu partout au Québec.