Le Jeudi 29 mars 2012
Frais de scolarité: Les propositions de la CAQ plus coûteuses que l’annulation de la hausse, selon la FECQ et la FEUQ
publié par Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ)
Montréal, le 28 mars 2012 – La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) réagissent froidement aux propositions de François Legault, chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ), sur la hausse de 1625 $ des frais de scolarité.
Selon les fédérations étudiantes, les mesures mises de l’avant par la CAQ coûteraient plus cher que d’annuler la hausse des frais de scolarité. La FECQ et la FEUQ sont déçues de voir que François Legault cautionne la hausse des libéraux. « On continue à faire peser uniquement sur le dos des étudiants le financement des études universitaires et on oublie tout ce qui concerne la gestion universitaire et d’autres manières de financement », indique Martine Desjardins, la présidente de la FEUQ.
En effet, en proposant un remboursement proportionnel au revenu (RPR) et en cautionnant la hausse des frais de scolarité, M. Legault fera en sorte que des étudiants se retrouveront avec une dette croissante et qu’ils devront payer des intérêts importants sur les sommes avancées. Les étudiants mettent également en doute certains calculs de la CAQ. « Le travail de recherche de la CAQ semble avoir été fait à la va-vite. Si M. Legault veut investir des sommes dans l’accessibilité aux études, il devrait les investir dans des mesures dont l’efficacité a été démontrée comme la diminution des frais de scolarité », poursuit Léo Bureau-Blouin, président de la FECQ.
Pour la FECQ et la FEUQ, le gel des frais de scolarité est la manière la plus simple et la moins coûteuse pour contrer l’endettement des étudiants tout en améliorant l’accessibilité aux études. Elles tiennent aussi à rappeler qu’elles ont de nombreuses propositions afin d’améliorer le financement et la gestion des universités.
« Nous le rappelons, il est possible de maintenir abordables les études universitaires sans augmenter le fardeau des contribuables. Pas besoin de chercher midi à quatorze heures des échappatoires, comme le fait la CAQ pour résoudre la crise. Contrairement au gouvernement Charest, nous sommes toujours ouverts à la discussion. Mais il faut que ce soit une discussion ouverte, où tout est sur la table, pas simplement la voie d’une hausse des frais de scolarité », terminent Mme Desjardins et M. Bureau-Blouin.
Un calendrier des actions à venir est également disponible à l’adresse suivante : www.1625canepassepas.ca/calendrier.
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) représentent ensemble plus de 200 000 étudiants au Québec. Ensemble, c’est près de 100 000 étudiants qui sont en grève.
Renseignements :
Charlotte Watson, coordonnatrice aux relations et aux communications FECQ, cell. : (514) 554-0576, bureau : (514) 396-3320, courriel : [email protected], Twitter : @charlottewats
Mathieu Le Blanc, attaché de presse, FEUQ, bureau : (514) 396-3380, cell. : (514) 609-3380, courriel : [email protected]