Le Lundi 27 février 2012
Une semaine chargée attend le gouvernement Charest s’il ne renonce pas à la hausse de 1625 $ des frais de scolarité
publié par Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ)Montréal, le 27 févr. 2012 – Alors que le mouvement de grève pour combattre la hausse de 1625 $ des frais de scolarité s’amplifie, les associations étudiantes de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) poursuivent leurs actions pour dénoncer les intentions du gouvernement Charest qui n’auront pour effet que d’appauvrir dangereusement les étudiants et leurs familles.
« Les étudiants sont de plus en plus déterminés à faire reculer Jean Charest. Cette attaque sans précédent envers l’accessibilité ne fera qu’endetter davantage les familles. Il s’agit ni plus ni moins d’une nouvelle taxe qui affectera particulièrement la classe moyenne comme la ministre de l’Éducation l’a récemment confirmé devant l’Assemblée nationale. Plus le gouvernement Charest va s’entêter à vouloir appauvrir le Québec, plus les étudiants seront sur son chemin, je vous le garantis », promet Martine Desjardins, présidente de la FEUQ.
En effet, dès aujourd’hui, les étudiants du Cégep de Rivière-du-Loup et du Campus Rimouski de l’Université du Québec à Rimouski se réuniront devant l’Hôtel Universel à 11 h 30 afin de profiter de la visite du premier ministre à Rivière-du-Loup pour continuer à marteler le message que 1625 $ de hausse, ça ne passe pas. Il faut se rappeler que cette hausse sera particulièrement cruelle envers les étudiants qui proviennent de l’extérieur des grands centres urbains. C’est 70 % des étudiants qui sont de première génération, qui proviennent d’une famille dont les parents ne sont jamais allez à l’université. L’Université du Québec avait elle-même reconnu dans un rapport interne les dangers qui menaçaient ces étudiants plus à risques qui proviennent des régions.
« Nous avons un gouvernement qui est en train de sacrifier aveuglément les familles, les régions et les générations à venir, et ce dans le seul but de satisfaire sa propre idéologie au détriment des intérêts du Québec. Alors qu’on vend à rabais nos ressources naturelles, on endette la jeunesse. C’est inadmissible ! », s’insurge Léo Bureau-Blouin, président de la FECQ.
Mercredi prochain, ce sera au tour des associations étudiantes de Montréal de manifester lors de la tenue d’un conseil des ministres à la permanence du Parti libéral du Québec à 14 h 30 à Montréal. Encore une fois, inlassablement, le mouvement étudiant sera de toutes les tribunes. Finalement, les étudiants se retrouveront à Québec jeudi prochain, pour une autre manifestation d’envergure devant l’Assemblée nationale.
« Il faut que Jean Charest et les députés du caucus libéral le comprennent bien, nous ne cèderons pas. Nous n’abandonnerons pas les étudiants et leurs familles. Nous allons lutter afin de permettre à tous, peu importe la taille de leur portefeuille, d’avoir accès aux études universitaires s’ils en ont le désir et les capacités intellectuelles », promettent Léo Bureau-Blouin et Martine Desjardins.
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) représentent ensemble plus de 200 000 étudiants au Québec.
Renseignements :
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