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Communiqué

Montréal, le 24 févr. 2012 – Des étudiants de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) profitent de l’anniversaire de la ministre de l’Éducation, Line Beauchamp, pour lui rappeler que la hausse des frais de scolarité de 1625 $ ne passe pas. Les étudiants ont manifesté devant le bureau de circonscription de la ministre à Montréal-Nord. Sur une note festive, ils ont déposé un gâteau de fête géant devant le bureau de la ministre de l’Éducation.

« Aujourd’hui, les étudiants n’ont pas le cœur à la fête ! Si le gouvernement va de l’avant avec sa hausse rétrograde des frais de scolarité de 1625 $, son entêtement privera le Québec de 7000 étudiants sur les bancs d’école. La ministre a elle-même profité d’un système universitaire accessible. Il semblerait qu’elle l’ait oublié ! », a rappelé Martine Desjardins, présidente de la FEUQ.

Dans un contexte où la classe moyenne est de plus en plus étouffée, l’acharnement du gouvernement à vouloir hypothéquer l’avenir du Québec est des plus incompréhensible. Pourtant, il a complètement exclu de considérer les étudiants dans l’endettement familial. « Le gouvernement semble oublier que les étudiants font partie d’une famille. La classe moyenne est déjà soumise à un stress financier important. Est-ce que l’on peut donner un répit aux étudiants et à leur famille ? », a demandé Léo Bureau-Blouin, président de la FECQ.

Les étudiants veulent des universités mieux gérées

De plus, le Conseil supérieur de l’Éducation a lui-même reconnu, dans un avis rendu public hier, les manquements dans le processus de reddition de compte des universités. Les étudiants déplorent qu’on leur demande de s’endetter encore plus pour financer des universités dont la gestion laisse à désirer. « C’est comme remplir d’eau un seau percé. Il faut arrêter de prendre les étudiants pour des idiots. Ils viennent de vivre une hausse de 30 % et ils n’ont pas vu d’amélioration notable dans l’enseignement ou la recherche, mais ils ont vu des recteurs s’en mettre plein les poches par contre », s’est insurgée Mme Desjardins.

En terminant, des dizaines de milliers d’étudiants membres de la FECQ et la FEUQ seront consultés au courant des prochaines semaines sur le déclenchement d’une grève générale. « On a affaire à un gouvernement entêté qui prend des décisions sans considérer les conséquences de ses actes. La grogne monte dans nos rangs, nos membres sont prêts à mener une chaude lutte au gouvernement », a conclu Léo Bureau-Blouin.

La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) représentent ensemble plus de 200 000 étudiants au Québec.
Renseignements :

Mathieu Le Blanc, attaché de presse, FEUQ, bureau : (514) 396-3380, cell. : (514) 609-3380, courriel : [email protected]
Charlotte Watson, coordonnatrice aux relations et communications, FECQ, cell. : (514) 554-0576, bureau : (514) 396-3320, courriel : [email protected], Twitter : @charlottewats

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