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Communiqué

Montréal, le 22 févr. 2012 – Alors que les cégeps et les universités devraient être des lieux où professeurs et étudiants se retrouvent dans un respect mutuel, c’est un tout autre message que le gouvernement Charest a décidé d’envoyer aux directions d’établissement postsecondaire. En prônant que les professeurs et employés devaient franchir les piquets de grève des étudiants, c’est une attitude belliqueuse que démontre le gouvernement libéral envers les étudiants. « Nous avons entrepris une grève pacifique pour démontrer que cette hausse de 1625 $ ne passe pas chez les étudiants. La ligne dure que transmet Jean Charest au travers de ses communications n’a pour but que de briser la bonne entente qui existe sur les campus entre les différents intervenants. Nous ne tomberons pas à son niveau », promet Martine Desjardins, présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ).

En effet, au niveau collégial, outre de rares exceptions, la négociation entre les directions, les syndicats et les associations étudiantes se passe plutôt bien et des accords sur le déroulement et la gestion des relations pendant la grève sont à la veille d’être conclus. Au niveau universitaire par contre, le travail de perversion de la grève entrepris par Jean Charest a porté ses fruits : certaines directions universitaires ont ainsi adopté la ligne dure envers les actions des étudiants. « Le mouvement de grève étudiante, quoiqu’énergique, se veut avant tout pacifique. Il relève du gros bon sens que le rôle du gouvernement ne doit pas être celui de l’agent provocateur. Mais plus rien n’étonne les étudiants de la part de Jean Charest et ses acolytes dont le seul et unique but est de mater la grève avec ses techniques de peur pour faire passer leurs politiques idéologiques déconnectées », constate Léo Bureau-Blouin, président de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ).

En terminant, d’autres votes de grève se tiendront prochainement, et ce jusqu’au 22 mars, journée nationale de manifestation, dans les associations de la FECQ et de la FEUQ qui viendront grossir les rangs des grévistes. « En adoptant une attitude bornée et intransigeante envers les demandes légitimes des étudiants, Jean Charest ne nous donne d’autre choix que d’entreprendre des démarches en vue de déclencher la grève. Il est le seul responsable de la situation », concluent Mme Desjardins et M. Bureau-Blouin.

La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) représentent ensemble plus de 200 000 étudiants au Québec.


Renseignements :

Mathieu Le Blanc, attaché de presse, FEUQ, bureau : (514) 396-3380, cell. : (514) 609-3380, courriel : [email protected]
Charlotte Watson, coordonnatrice aux relations et communications, FECQ, cell. : (514) 554-0576, bureau : (514) 396-3320, courriel : [email protected], Twitter : @charlottewats

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