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Communiqué

Montréal, le 2 févr. 2012 – La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) n’ont pas été étonnées des conclusions du rapport du Comité sur l’accessibilité financière aux études de l’Université du Québec (UQ) qui, en se gardant bien de s’opposer officiellement, rappelle au gouvernement Charest que sa hausse de 1625 $ des frais de scolarité aura de graves impacts sur l’accessibilité aux études et que le programme de prêts et bourses est loin de pouvoir contrer ses effets négatifs. « Jean Charest est en train de sacrifier les jeunes qui proviennent des familles à faibles et à moyens revenus. En plus, il condamne les étudiants des universités régionales à s’endetter ou à abandonner leurs études, car le programme de prêts et bourses est déficient. Quand va-t-il réaliser que sa hausse ne passe pas le test de la réalité ? », déclare Martine Desjardins, présidente de la FEUQ.

Étudiants en région et étudiants de première génération
Le rapport souligne que la hausse de 1625 $ aura un effet indéniable sur la composition sociale des étudiants fréquentant le réseau de l’Université du Québec : étudiants de première génération qui souvent proviennent de familles moins nanties. Présente partout au Québec, l’UQ a été mise en place afin de favoriser l’accessibilité aux études universitaires, tant au niveau financier que territoriale. « La réalité régionale est particulière. Il ne suffit pas d’avoir de bonne note en vue d’être admis à l’université, les étudiants en régions doivent le plus souvent quitter le domicile familial pour poursuivre leurs études ce qui entraîne des coûts supplémentaires. Ce que Jean Charest leur dit, à eux et à leur famille, c’est : endettez-vous encore plus, ce n’est pas moi qui vais vous aider. C’est inadmissible ! », s’insurge Léo Bureau-Blouin, président de la FECQ.

Aide financière aux études
Le rapport de l’UQ reprend de nombreuses recommandations de la recherche de la FEUQ, L’endettement étudiant – États des lieux, déterminants et impacts, qui recensait notamment les nombreux ajustements que devait subir le programme de prêts et bourses du gouvernement pour qu’il soit adapté à la réalité des étudiants d’aujourd’hui et de leur famille. Malheureusement, là encore, le gouvernement fait la sourde oreille et refuse de bonifier l’Aide financière aux études. Pire, les sommes annoncées lors du dernier budget proviennent à 98 % des étudiants eux-mêmes. « Ce gouvernement ne veut rien entendre. Il rejoue toujours la même cassette et fait fi de la réalité des familles québécoises. Nous allons continuer à augmenter la pression sur les libéraux de Jean Charest. Cette hausse ne passe pas ! », promettent Mme Desjardins et M. Bureau-Blouin.

La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) représentent ensemble plus de 200 000 étudiants au Québec.
Renseignements :

Mathieu Le Blanc, attaché de presse, FEUQ, bureau : (514) 396-3380, cell. : (514) 609-3380,
courriel : [email protected] Twitter : @matleblanc77
Charlotte Watson, coordonnatrice aux relations et aux communications FECQ, cell. : (514) 554-0576,
bureau : (514) 396-3320, courriel : [email protected], Twitter : @charlottewats

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