Le Mardi 24 janvier 2012
Éviter le déplacement des voies ferrées et de l’autoroute 20 dans Turcot : Une occasion pour le gouvernement d’investir autrement
publié par Conseil régional de l’environnement de MontréalMontréal, le 23 janvier 2012 – Le Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal) demande au gouvernement du Québec de ne pas déplacer vers le nord les voies ferrées et les voies de l’autoroute 20, tel que proposé dans le projet actuel de réfection du complexe Turcot. En évitant ces travaux coûteux, le gouvernement du Québec libérerait des sommes importantes dans un contexte budgétaire difficile en transport, lui permettant d’investir pour répondre aux besoins énormes dans le secteur des transports collectifs.
La nomination annoncée de l’ex-premier ministre Daniel Johnson, comme négociateur du ministère des Transports du Québec (MTQ) avec le CN, indique clairement que tout est loin d’être joué dans le dossier Turcot. Selon le CRE-Montréal, qui a été au cœur du Comité de vigilance Turcot tout au long de 2011, c’est une bonne nouvelle, puisque cela ouvre encore la possibilité de revoir en profondeur le projet.
« Rappelons que le projet de réfection du complexe Turcot est passé de 887 millions en 2006 à 3 milliards de dollars en 2011, soit une augmentation de plus de 2 milliards de dollars. Le coût de déplacement des voies ferrées et de l’autoroute 20 est forcément inclus dans cette somme. Le gouvernement du Québec a donc ici l’occasion d’économiser des millions de dollars, en ne déplaçant pas les voies ferrées et l’autoroute 20 vers le nord de la cour Turcot, et de mettre à profit cet argent pour combler les besoins financiers énormes dans la région métropolitaine de Montréal associés au développement de l’offre en transport collectif », soutient Daniel Bouchard, responsable des campagnes transport, GES et aménagement du territoire au CRE-Montréal.
Le gouvernement du Québec rencontre déjà des difficultés à financer la réfection des infrastructures routières et de transports collectifs existantes, d’une part, et d’autre part, le développement des transports collectifs. La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) dans son Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) évalue ses besoins financiers en transport collectif à plus de 23 milliards de dollars d’ici 2031. Les besoins sont donc énormes et le gouvernement a ici avec Turcot l’opportunité d’y répondre en partie.
Plus d’informations sur : www.vigilanceturcot.org
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Renseignements :
Émilie Boisvert-Croteau, CRE-Montréal
514-842-2890 poste 222