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Communiqué

Montréal, le 13 déc. 2011 – Le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale salue la décision du Gouvernement du Québec d’intenter des recours en justice pour récupérer les données sur les armes d’épaule des Québécois inscrites dans le registre des armes è feu.

« Chaque jour, nous constatons à quel point la présence d’armes à feu dans les foyers constitue un danger pour les femmes et les enfants victimes de violence conjugale », déclare Nathalie Villeneuve, présidente du Regroupement. Un recensement réalisé auprès des membres du Regroupement, le 20 octobre dernier, a révélé que 16 femmes ou enfants aidés, ce jour-là seulement, par les intervenantes des 39 maisons participantes, avaient déjà été menacés par une arme à feu.

« Nous avons le sentiment que le ministre de la Sécurité publique, Monsieur Robert Dutil, a entendu notre voix et celle des policiers qui utilisent chaque jour le registre, notamment lors d’interventions reliées à la violence conjugale. L’annonce d’un recours judiciaire pour forcer Ottawa à rendre les données québécoises et d’un projet de loi qui créerait un registre québécois constitue une mesure de plus pour lutter contre la violence conjugale, notamment les homicides conjugaux», d’ajouter Madame Villeneuve.

Le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale regroupe 49 maisons d’aide et d’hébergement réparties sur le territoire québécois. Il a pour but de sensibiliser à la violence conjugale, de défendre les droits des femmes et des enfants violentés, de représenter ses membres auprès des instances publiques et gouvernementales.
Renseignements :

Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, Louise Riendeau, (514) 220-1057 (cellulaire)

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