Le Lundi 5 décembre 2011
L’Écho des femmes de la Petite Patrie distribue des rubans blancs et des chandelles pour souligner le 6 décembre.
publié par L’Écho des femmes de la Petite PatrieL’Écho des femmes de la Petite Patrie distribue des rubans blancs et des chandelles pour souligner le 6 décembre.
Montréal, 6 décembre 2011 – L’Écho des femmes de la Petite Patrie a invité ses membres à se rendre au métro Beaubien, à l’heure de pointe du soir, pour distribuer rubans blancs et chandelles afin de souligner leur solidarité envers toutes les femmes qui subissent de la violence, et d’intervenir pour qu’elle cesse! En ce 6 décembre 2011, vous êtes invité-e, vous aussi, à allumer une chandelle et à porter le ruban blanc en solidarité.
C’est le 6 décembre 1989 que Marc Lépine a tué par balles 14 étudiantes de l’École Polytechnique de Montréal: Anne-Marie (21 ans), Annie (23 ans), Barbara (22 ans), Barbara-Maria (31 ans), Geneviève (21 ans), Annie (21 ans), Hélène (23 ans), Maryse (23 ans), Maud (29 ans), Michèle (21 ans), Maryse (25 ans), Anne-Marie (22 ans), Nathalie (23 ans) et Sonia (28 ans). Il a volontairement tué ces jeunes femmes par le simple fait qu’elles étaient des femmes. Cette tuerie témoigne, de manière tragique, toute la violence que peuvent subir les femmes au cour de leur vie.
Selon les derniers chiffres disponibles, en novembre 2009, 919 femmes et enfants ont été tué-es par des hommes (ou par des inconnus) au Québec depuis le 6 décembre 1989. Ces cas, pour l’Écho des femmes, ne sont pas des gestes isolés, mais démontrent qu’il existe encore de la misogynie et qu’il ne s’agit non pas seulement d’un problème qui concerne uniquement les femmes, mais bien d’un problème social sur lequel nous devons davantage lutter.
Malgré ce constat alarmant de meurtres faits sur des femmes au Québec, le gouvernement fédéral conservateur a décidé, non sans soulever la colère des groupes de femmes, d’abolir le registre des armes à feu. Selon un communiqué de l’R des centres de femmes à ce sujet, le nombre de femmes tuées par armes à feu aurait diminué de 70% depuis la mise en œuvre du registre, passant de 85 en 1991 à 26 en 2007. De plus, le registre fournit à la police des moyens de mieux protéger les femmes victimes de violence conjugale. C’est pourquoi l’Écho des femmes de la Petite Patrie s’insurge contre cette attaque à la sécurité des femmes et lutte pour sa sauvegarde.
Depuis 25 ans déjà, l’Écho des femmes de la Petite Patrie travaille à éliminer toutes formes de violence envers les femmes. Pour ce faire, nous offrons, dans notre programmation, des ateliers portant entre autres sur la violence conjugale, sur la démystification de la violence et sur des pistes de solution pour se sortir de ces situations. Nous poursuivons, à chaque année, notre travail de sensibilisation et d’éducation auprès de la population en distribuant des rubans et des chandelles au métro Beaubien, pour lutter contre la violence faite aux femmes. Le centre est situé au 6032, rue St-Hubert, et nos heures d’ouverture sont du mardi au jeudi, de 13h30 à 16h30. Pour informations: 514-277-7445.
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