Le Mardi 29 novembre 2011
Le Canada se voit décerner la première place des fossiles du jour pour avoir proposé des «solutions éventuelles» aux «problèmes urgents» !
publié par ÉquiterreMardi 29 novembre 2011 – Le ministre de l’Environnement du Canada, Peter Kent, a déclaré hier aux médias qu’ « il y a une urgence. Nous n’avons pas besoin d’une convention contraignante, nous avons besoin d’action et un mandat pour travailler sur une éventuelle convention contraignante. »
Que pouvons-nous dire ? La première moitié de la phrase contredit la seconde partie !
La deuxième moitié de la phrase a besoin de quelques retouches : Afin de régler un problème urgent, nous avons besoin d’un mandat pour travailler sur une solution éventuelle? Aurions-nous affaire ici à une erreur de raisonnement ?
Tout comme les plans de réduction des émissions de GES du Canada – cela ne tient pas debout! (Le Canada a fait de nombreuses promesses vides, ces dernières années, et continue de n’avoir aucun plan qui se rapproche de la réalisation de nos objectifs déjà faibles.)
Le Canada a accepté de limiter le réchauffement climatique à deux degrés à Copenhague en 2009. Le gouvernement a dit comprendre la nécessité de combler l’écart en gigatonnes dès que possible, et il prétend prendre la crise climatique au sérieux. *** Mais l’action est pour tout le reste du monde, semble-t-il ! ***
Pour citer un panéliste à la conférence de presse du Réseau action climat international d’aujourd’hui: « Le Canada est en train de devenir une mauvaise blague à ces négociations ». Alors s’il vous plaît le Canada – nous avons besoin de vous pour travailler d’urgence sur une solution urgente afin de résoudre un problème urgent.
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Source:
Émilie Vallières
Equiterre
(514) 605-2000