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Communiqué

Montréal, le 10 nov. 2011 – Des milliers de cégépiens membres de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) manifestent aujourd’hui pour exiger que le gouvernement Charest cesse la hausse des frais de scolarité. « M. Charest doit changer de cap s’il veut apaiser ces milliers d’étudiants ! Le gouvernement prétend que les prêts et bourses vont tout régler, mais force est de constater que ce n’est que la poudre aux yeux. On nous avait promis une bonification, mais les étudiants de la classe moyenne n’ont toujours pas accès à l’aide gouvernementale », soutient Léo Bureau-Blouin, président de la FECQ.

Rappelons qu’au dernier budget, le gouvernement Charest annonçait une augmentation de 1625 $ à terme des frais de scolarité universitaire. Ainsi, si on additionne les frais afférents aux droits de scolarité, les étudiants verront leur facture passer de 2900 $ en 2011 à 4700 $ en 2016. « Jean Charest doit cesser de faire l’autruche et reconnaître qu’augmenter le coût des études universitaires, c’est demander l’impossible à bien des familles. Nous avons démontré qu’en augmentant les frais de scolarité, le Québec pourrait se priver de 4000 à 9000 étudiants, ce qui représente des pertes fiscales de 1,1 à 2,4 milliards de dollars sur la vie active de ces étudiants », explique M. Bureau-Blouin.

En plus d’imposer une facture salée aux étudiants, le gouvernement tente de rassurer ceux-ci en leur affirmant que les plus pauvres ne seront pas touchés par celle-ci puisque le programme d’aide financière aux études sera bonifié. Or, selon la FECQ, la réalité est tout autre. « Les étudiants de la classe moyenne n’ont pas d’aide gouvernementale. Dès qu’une famille fait plus de 60 000 $ par année de revenu, son enfant n’a accès a aucune bourse du gouvernement du Québec. C’est près de 80 % des étudiants universitaires qui ne reçoivent pas de bourses gouvernementales. J’aimerais que M. Charest me dise comment les étudiants qui n’ont pas accès aux prêts et bourses vont faire pour poursuivre leurs études? », questionne le président de la FECQ

En terminant, la FECQ réclame que le gouvernement rétablisse l’équité entre les générations. « La demande des étudiants est simple, ils veulent que le gouvernement leur donne la chance de relever les défis du Québec de demain ! Les étudiants sont mobilisés et déterminés. Ils vont talonner M. Charest et ses ministres tant et aussi longtemps qu’ils ne gèleront pas les frais de scolarité ! Ce n’est pas aux étudiants et leur famille de payer pour les recteurs qui se votent des augmentations de salaire et qui accumulent les fiascos immobiliers. C’est dans les universités qu’il faut faire le ménage, pas dans la poche des étudiants et leur famille », conclut M. Bureau-Blouin.

La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 60 000 étudiants réunis dans 23 associations étudiantes présentes sur l’ensemble du territoire québécois. Depuis 20 ans, elle défend et promeut les droits et intérêts des étudiants des cégeps.
Renseignements :

Charlotte Watson, coordonnatrice aux relations et communications FECQ, cell. : (514) 554-0576, bureau : (514) 396-3320, courriel : [email protected], Twitter : @charlottewats
www.1625canepassepas.ca

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