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Communiqué

Montréal, le 9 nov. 2011 – La Fédération des femmes du Québec (FFQ), le Conseil d’intervention pour l’accès des femmes au travail (CIAFT), L’R des centres de femmes du Québec et le Regroupement Naissance-Renaissance saluent la décision du gouvernement du Québec de ne pas modifier le programme de retrait préventif des travailleuses enceintes administré par la CSST. Lorsqu’un élément du travail est considéré comme dangereux pour une femme enceinte ou qui allaite ou pour son enfant, l’employeur est obligé soit de modifier cet élément soit de réaffecter la femme à une autre tâche qui ne comporte pas ce danger. Une femme a le droit de se retirer de son emploi et de recevoir 90% de son salaire net seulement si l’employeur n’est pas capable ou refuse de faire cette réaffectation.

Danielle Hébert, vice-présidente du CIAFT, rappelle qu’en vertu de la loi, c’est à l’employeur d’assurer que le milieu de travail est exempt de danger pour les travailleuses et travailleurs. « La Loi sur la santé et la sécurité au travail est une protection pour les employeurs autant que pour les travailleuses et travailleurs. Quel employeur aimerait être l’objet de poursuites si une déformation congénitale ou une naissance prématurée pouvait être attribuée à un élément malsain du lieu de travail ? ».

« Pour les femmes enceintes, une réaffectation ou un retrait préventif est un droit fondamental. Le Québec a été effectivement pionnier en instaurant le programme Pour une maternité sans danger » affirme Micheline Bourassa, de la FFQ. « Nous voulons des enfants et des mères en santé, en mesure d’atteindre leur plein potentiel. Il est impensable qu’une femme subisse des conséquences à long terme sur sa santé suite à son exposition à des dangers liés au travail qui aurait pu être évité. Le retrait préventif est un choix de société à préserver. » renchérit Lorraine Fontaine, du Regroupement Naissance-Renaissance.

« Il demeure que nos organisations féministes resteront vigilantes lorsque le projet de loi de la ministre du Travail sera déposé pour s’assurer que le gouvernement respecte sa déclaration de ne pas toucher au programme Pour une maternité sans danger » conclut Lyse Cloutier, présidente de L’R des centres de femmes du Québec.
Renseignements :

Fédération des femmes du Québec, 514-876-0166, poste 1501 (bureau), 514-717-4847 (cellulaire), Nathalie Goulet, Conseil d’intervention pour l’accès des femmes au travail (CIAFT), 514-334-4448 poste 1702 (bureau), 514-839-1220 (cellulaire), L’R des centres de femmes du Québec, 514-876-9965, Lorraine Fontaine, Regroupement Naissance-Renaissance, 514-392-0308.

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