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Communiqué

MONTRÉAL, le 24 oct. 2011 – Des représentantes du Comité pour la défense des droits des travailleuses des métiers et occupations dans l’industrie de la construction et du Conseil d’intervention pour l’accès des femmes au travail (CIAFT) ont aujourd’hui présenté leur mémoire devant la Commission de l’économie et du travail dans le cadre de la commission parlementaire sur le projet de loi 33, Loi éliminant le placement syndical et visant l’amélioration du fonctionnement de l’industrie de la construction.

L’industrie de la construction connaît de graves problèmes. Des systèmes de pratiques illicites se sont développés et les deux organismes saluent la volonté du gouvernement de s’y attaquer. Toutefois, des problèmes encore profonds de discrimination et de harcèlement envers les travailleuses et les travailleurs ne sont pas traités par l’actuel projet de loi.

« Malgré tout notre travail de sensibilisation, il n’y a rien dans la Loi R-20 et dans le projet de loi 33 qui permettra d’améliorer la situation des travailleuses. Nous sommes extrêmement déçues que le gouvernement n’aie pas repris les recommandations du Groupe de travail sur le fonctionnement de l’industrie de la construction à ce sujet, comme la mise en place de traitement rapide en cas de plaintes relatives à la référence de la main-d’œuvre, à la discrimination, à l’intimidation, ainsi qu’au harcèlement. Il n’exige pas non plus des associations patronales et syndicales un plan d’action à court terme à l’égard de l’embauche des travailleuses », déplore Sylvie Déraspe, fondatrice et responsable du Comité pour la défense des droits des travailleuses des métiers et occupations de l’industrie de la construction.

Par ailleurs, les deux organismes saluent l’initiative de retirer des mains des syndicats le pouvoir de placement qui constitue une source importante de discrimination pour les femmes ainsi que les hommes de l’industrie.

« Les problèmes graves que vivent les travailleuses ne sont pas quelque chose de marginal. On parle d’irrespect de droits fondamentaux. Il faut commencer là où les problèmes sont absolument inadmissibles. Si nous réussissons à améliorer le sort des travailleuses, ça voudra dire que nous avons réussi à améliorer le secteur tout entier », souligne Jennifer Beeman, coordonnatrice du dossier Équité en emploi au CIAFT.

Renseignements :

Sylvie Déraspe, responsable du Comité de défense des droits des travailleuses des métiers et occupations de la construction, (514) 791-6426.
Jennifer Beeman, coordonnatrice Équité en emploi, CIAFT, (514) 710-6426 ou (514) 954-0220 poste 1704.

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