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Communiqué

Lise Dion invite les femmes à parler de dépistage du cancer du sein

MONTRÉAL, le 25 sept. 2011 – La Société canadienne du cancer (SCC) a organisé à Montréal ce matin un brunch au cours duquel Lise Dion et d’autres femmes ont eu une pensée pour les femmes atteintes d’un cancer du sein et rappelé aux femmes de 50 ans à 69 ans l’importance du dépistage comme moyen de lutte contre le cancer du sein.

En présence d’environ 60 femmes, l’événement a aussi permis de souligner qu’en octobre, la SCC s’associera une fois de plus à Lise Dion pour rappeler aux femmes qu’il est possible de dépister cette maladie. Tout au long du Mois de la sensibilisation au cancer du sein, le réseau des pharmacies PJC Jean Coutu du Québec appuiera la campagne une pensée pour elles et mettra en vente le Mémo-mamo de la Société canadienne du cancer au coût de 5 $ chacun.

Qu’est-ce que le Mémo-mamo?
Avec ses billes de tailles différentes, le Mémo-mamo de la SCC est un outil éducatif original qui illustre l’efficacité de la mammographie comme mode de dépistage du cancer du sein. Les plus grosses billes, de la taille d’une pièce de 25 et de 10 cents, représentent les bosses généralement détectées par les femmes elles-mêmes quand elles examinent leurs seins ou par un professionnel de la santé lors d’un examen clinique. Les plus petites billes représentent le type de lésions pouvant être décelées à l’aide de la mammographie, et qui peuvent être aussi petites qu’une tête d’épingle. C’est prouvé, la mammographie permet de détecter le cancer du sein plus tôt, ce qui augmente les chances de réussite du traitement.

Pourquoi une pensée pour elles?
Pour Lise Dion, offrir le Mémo-mamo c’est dire aux femmes de notre entourage que nous pensons à elles. « Voici une pensée pour ma meilleure amie Annie. Pour ma voisine. Pour nos tantes et nos cousines, que l’on voit seulement une fois par année, mais que l’on aime et apprécie, a déclaré Lise Dion. Chacune d’entre elles risque peut-être un jour de faire face à un cancer du sein. Grâce au porte-clés Mémo-mamo de la Société canadienne du cancer, on peut offrir une petite pensée aux femmes de 50 à 69 ans dans nos vies et leur rappeler l’importance de la mammographie. Un geste qui pourrait leur sauver la vie! »

Comment se procurer le Mémo-mamo?
Dès aujourd’hui et tout au long du mois d’octobre, ayez une pensée pour elles et procurez-vous au coût de 5 $ un Mémo-mamo de la SCC au comptoir des ordonnances des pharmacies PJC Jean Coutu du Québec ou dans l’un des bureaux régionaux de la SCC.

Quelles femmes sont touchées par le cancer du sein?
Huit cancers du sein sur dix touchent des femmes de 50 ans et plus. Une femme sur neuf risque d’être atteinte d’un cancer du sein au cours de sa vie. C’est le cancer le plus fréquent et le deuxième plus meurtrier, après le cancer du poumon, chez les femmes. En 2011, 6200 Québécoises (23 400 Canadiennes) vont recevoir un diagnostic de cancer du sein; quelque 1300 Québécoises (5100 Canadiennes) mourront des suites de la maladie.

Où iront les fonds amassés pendant cette campagne?
L’argent recueilli par la vente du Mémo-mamo servira directement à financer les multiples programmes et services de la SCC. Pour en savoir plus sur la santé des seins, communiquez avec le Service d’information sur le cancer au 1 888 939-3333 ou visitez memomamo.ca.

Fiche d’information
Septembre2011

Questions et réponses sur le dépistage du cancer du sein

Pourquoi est-ce important de surveiller la santé de ses seins?
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes au Canada, et la deuxième cause de décès par cancer chez les femmes, après le cancer du poumon. Heureusement, la survie cinq ans après le diagnostic ne cesse de s’améliorer — au Canada, elle est actuellement de 88 % — essentiellement parce que l’on détecte les cancers plus tôt et que les traitements sont plus efficaces. Bien que le Programme québécois de dépistage du cancer du sein s’adresse aux Québécoises de 50 à 69 ans, à tout âge, les femmes devraient connaître l’état normal de leurs seins et parler de tout changement à leur médecin.

Connaît-on les causes du cancer du sein?
Les causes sont inconnues, mais on a identifié certains facteurs de risque. Le premier est sans contredit l’âge : 8 cas sur 10 surviennent chez des femmes de plus de 50 ans. Suivent les antécédents personnels : avoir déjà eu un cancer du sein ou avoir eu antérieurement une biopsie du sein révélant certaines anomalies appelées « atypies ». Du côté des antécédents familiaux, le risque est plus élevé chez une femme dont la mère ou la sœur a déjà été atteinte d’un cancer du sein avant la ménopause. Finalement, on remarque une légère augmentation du cancer du sein chez les femmes qui suivent une hormonothérapie pendant plus de cinq ans. Retenons cependant que la majorité des femmes qui développent un cancer du sein ne présentent aucun facteur de risque autre que celui d’être femme et d’avancer en âge.

Quels sont les avantages de participer au Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS)?
Les femmes qui acceptent d’y adhérer ont la chance de participer à un programme de qualité qui est évalué régulièrement. Tout le personnel qui œuvre au PQDCS a reçu une formation de qualité qui est mise à jour régulièrement. L’année de leurs 50 ans, les femmes reçoivent une première lettre d’invitation qui sert de prescription de même qu’une lettre de rappel. Après avoir passé gratuitement leur mammographie, le résultat leur est envoyé et une copie est adressée à leur médecin. Par la suite, il y a un rappel systématique tous les deux ans. Si leur résultat demande des examens complémentaires, les patientes obtiennent des rendez-vous plus rapidement dans les centres d’investigation désignés. Malheureusement, encore trop de femmes ne participent pas au programme. Il faut noter qu’en tout temps, une femme âgée de 50 à 69 ans qui n’a pas reçu de lettre peut communiquer avecle Centre de coordination des services régionaux du PQDCS de sa région pour s’inscrire au programme.

Qu’est-ce que la mammographie?
La mammographie est une radiographie à très faible dose des tissus du sein. Les clichés mammaires fournissent des images détaillées du sein sous différents angles. Le sein est d’abord placé entre deux plaques de compression en plastique, qui se referment l’une contre l’autre de manière à aplatir le sein. La compression des tissus mammaires permet d’obtenir des images plus claires tout en minimisant autant que possible la quantité de rayonnement utilisée. La mammographie permet de déceler des tumeurs bien avant qu’elles puissent être palpées.

Pourquoi certaines femmes restent réticentes à passer une mammographie?
La première raison est la peur d’avoir un cancer. Elles se disent : « Si je n’y vais pas, je ne l’aurai pas! » C’est oublier que plus la tumeur est petite et localisée, meilleures sont les chances de guérison. Il faut aussi noter que pour certaines femmes, la mammographie n’est pas très agréable et peut causer un certain inconfort, mais heureusement, les appareils ont été améliorés et la durée de compression nécessaire pour obtenir une image précise n’est plus que de 30 à 45 secondes.



Renseignements et coordination d’entrevue :
André Beaulieu, conseiller principal, Relations publiques
Société canadienne du cancer, Division du Québec
514 393-3444, [email protected]

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