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Communiqué

QUÉBEC, le 20 sept. 2011 – La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) profitent de la rentrée parlementaire à Québec pour dénoncer, de nouveau, la décision de Jean Charest d’augmenter de 1625 $ les frais de scolarité. Elles seront accompagnées pour l’occasion d’une douzaine d’étudiants qui seront durement affectés par cette hausse. Ils écouteront du haut des tribunes de l’Assemblée nationale Jean Charest tenter de justifier l’injustifiable.

« Il faut que M. Charest comprenne que la hausse des frais de scolarité a de graves conséquences sur les étudiants et leurs familles. Parmi les étudiants qui se sont déplacés, certains doivent remettre en question la poursuite de leurs études à l’université si le gouvernement s’entête dans son aveuglement idéologique », évoque Martine Desjardins, présidente de la FEUQ.

Provenant de divers milieux économiques, des quatre coins du Québec et même de France, fréquentant tant les cégeps que les universités et poursuivant des études dans des domaines aussi variés que les sciences humaines, la médecine, le génie ou le droit, ces étudiants témoignent de par leur situation même de l’effet néfaste qu’aura cette nouvelle hausse des frais de scolarité.

« Un étudiant n’aura jamais payé aussi cher ses études universitaires depuis 1972. M. Charest et Mme Beauchamp ont eux-mêmes profité d’un système universitaire accessible. Nous avons l’impression que l’on veut faire payer aux étudiants les erreurs de gestion du gouvernement. Avec près de 14 000 $ de dette à la sortie du bac, les étudiants ne peuvent pas absorber une nouvelle hausse des frais », indique Léo Bureau-Blouin, président de la FECQ.

Les étudiants s’attendent déjà à se faire répondre par le gouvernement que le programme de prêts et bourses suffira à pallier la hausse pour les étudiants les plus vulnérables, ce qui est complètement faux selon eux. Ils soulignent que nombre de paramètres ne sont pas indexés année après année, obligeant les étudiants à contracter des prêts envers les institutions financières privées. Pire, Jean Charest ment lorsqu’il affirme vouloir maintenir l’accessibilité aux études alors qu’il ne fait qu’augmenter l’endettement étudiant. Ces réponses font siler les oreilles des étudiants qui calculent que 116 des 118 millions $ pour couvrir la hausse des coûts du programme des prêts et bourses proviendront directement de la poche de ceux-ci.

« Ces étudiants n’en peuvent plus des fausses vérités qui émanent du gouvernement Charest et ils seront ici, avec tout le respect que mérite cette Assemblée, pour lui signifier qu’ils ne se laisseront pas abuser par les raccourcis intellectuels et les arguments démagogiques qu’il utilise. Cette nouvelle hausse ne passera pas ! », promettent Mme Desjardins et M. Bureau-Blouin.

La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) représentent ensemble plus de 185 000 étudiants au Québec.

Renseignements:

Mathieu Le Blanc, attaché de presse, FEUQ, bureau : (514) 396-3380, cell. : (514) 609-3380, courriel : [email protected]
Charlotte Watson, coordonnatrice aux relations et communications, FECQ, bur. 514-396-3320, cell. 514-554-0576, courriel : [email protected], twitter: @charlottewats, @FECQ

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