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Communiqué

MONTRÉAL, le 15 sept. 2011 – La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) appuient les conclusions du rapport du Comité consultatif sur l’accessibilité financière aux études (CCAFE). Bien qu’elles reçoivent favorablement les mesures mises en place afin de conserver la valeur de l’aide accordée en la modulant à la hausse du coût de la vie pour les dépenses les plus cruciales la FECQ et la FEUQ constatent que le gouvernement Charest ne fait que le minimum lorsqu’il s’agit d’aider les étudiants les plus vulnérables.

« Le gouvernement Charest ne fait que maintenir l’image de façade. Pourtant, les montants décernés en prêts et bourses sont toujours bien loin de la réalité vécue au quotidien par les étudiants. En plus, on demande des montants exorbitants de contribution parentale et on diminue les revenus pouvant provenir d’un emploi à temps partiel. L’étudiant ne peut plus y arriver », constate Léo Bureau-Blouin, président de la FECQ.

En effet, la différence flagrante notée dans le programme est due aux deux périodes de non-indexation ayant eu lieu entre 1995 et 1998 ainsi qu’entre 2002 et 2006, réduisant encore aujourd’hui le montant d’aide accordé par Québec. En plus, certains paramètres évoqués ne sont toujours pas indexés. Encore cette année, le niveau de revenu protégé des étudiants dans le calcul de leur contribution personnelle n’a pas été indexé. Cette contribution constitue la base, avec la contribution parentale, permettant de déterminer l’aide devant être accordée par Québec pour suppléer au manque de ressources pour payer les dépenses jugées indispensables à l’étudiant (frais scolaires, loyer, nourriture, transport, vêtements).

« Cette situation se répète d’année en année et Jean Charest se tourne les pouces. Aujourd’hui, un étudiant ne peut travailler que 13 semaines avant que le programme d’aide financière réduise son aide, alors qu’en 2005, il pouvait en travailler 16. Il n’est pas étonnant que les étudiants doivent se tourner vers les institutions financières privées pour pouvoir subvenir à leurs besoins, ce qui augmente nécessairement leur endettement », déplore Martine Desjardins, présidente de la FEUQ.

L’immobilisme du gouvernement Charest dans le financement de l’Aide financière aux études est d’autant plus choquante lorsqu’on le sait que les transferts fédéraux en matière d’aide aux étudiants ont augmenté de manière fulgurante et qu’aucun réinvestissement n’a été effectué. Pour l’année 2009-2010, Québec a reçu 70 millions d’argent frais d’Ottawa. « D’un côté, on détourne littéralement des montants destinés aux étudiants les plus vulnérables, et de l’autre on augmente la pression financière exercée sur eux via une hausse de 1625 $ des frais de scolarité. C’est immanquable, un jour les assises du programme de prêts et bourses vont s’effondrer », concluent M. Bureau-Blouin et Mme Desjardins.

La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) représentent ensemble plus de 185 000 étudiants au Québec.

Renseignements:

Mathieu Le Blanc, attaché de presse, FEUQ, bureau : (514) 396-3380, cell. : (514) 609-3380, courriel : [email protected]
Charlotte Watson, coordonnatrice aux relations et communications, FECQ, bur. 514-396-3320, cell. 514-554-0576, courriel : [email protected]g

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