Programme de retrait ou de remplacement d’appareils de chauffage au bois sur l’île de Montréal

Le CRE-Montréal salue l’adoption de ce programme attendu depuis plus de 2 ans

Montréal, le 15 août 2011- Le Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal) tient à saluer l’annonce faite ce matin par monsieur Pierre Arcand, ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, concernant la mise en place d’un programme de retrait ou de remplacement d’appareils de chauffage au bois sur l’île de Montréal. Pour le CRE-Montréal, cette annonce représente une deuxième étape importante pour résoudre cette problématique, en faisant suite à l’adoption par la ville de Montréal il y a plus de deux ans, d’un premier règlement interdisant l’installation de nouveaux systèmes de chauffage au bois, à l’exception des granules de bois. Alors que ce règlement permettait de ne pas empirer la situation, ce programme devrait participer à l’améliorer.

Le CRE-Montréal demandait en mars 2009 la mise en place d’un tel programme. Pour Coralie Deny, directrice générale du CRE-Montréal, « c’est une très bonne nouvelle environnementale et de santé publique. Le gouvernement s’engage avec ce programme à améliorer concrètement la qualité de l’air en hiver dans la métropole. Nous espérons que cela incitera toutes les municipalités de l’île de Montréal à emboîter le pas de la ville de Montréal en adoptant rapidement leur propre règlement concernant l’interdiction d’installer de nouveaux systèmes polluants ».

Rappelons que les études sont formelles, l’utilisation des systèmes de chauffage au bois à Montréal constitue une source importante de pollution atmosphérique. Plusieurs polluants sur la centaine émise sont cancérigènes. Il est utile de rappeler que dans les quartiers où le chauffage au bois est répandu, l’exposition aux contaminants provenant de la fumée des cheminées a des effets néfastes sur la santé des résidents. Les particules émises par le chauffage au bois sont de très petite taille, soit moins de 2,5 microns, ce qui leur permet de pénétrer profondément dans les voies respiratoires et de nuire à leur fonctionnement. Les enfants très jeunes, les personnes âgées et les personnes souffrant de maladies pulmonaires sont le plus à risque.

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