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Le Sud-Ouest

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Communiqué

MONTRÉAL, le 9 juin 2011 – Bien qu’elle accueille plutôt favorablement la plupart des réaménagements apportés au projet de loi no 127 visant à améliorer la gestion du réseau de la santé et des services sociaux, l’Association des centres de réadaptation en dépendance du Québec (ACRDQ) estime tout de même que le processus de nomination et de renouvellement du mandat du directeur général aurait mérité un assouplissement visant à réduire l’intervention de l’agence et du ministère.

L’ACRDQ considère toutefois avoir été bien entendue dans ses recommandations, notamment sur le retrait de la mesure concernant l’approbation par l’agence du plan stratégique pluriannuel de l’établissement avant l’approbation par le conseil d’administration de l’établissement et sur la gradation dans les interventions visant à accompagner un établissement qui éprouve des difficultés. Comme le soulignait la directrice générale de l’ACRDQ, Lisa Massicotte, lors de son passage en commission parlementaire en mars dernier, « le projet de loi no 127 aurait profité d’une clarification accrue et d’une différenciation plus poussée des rôles entre les différents acteurs du système ».

Bien que ce projet de loi sur la gouvernance du réseau de la santé et des services sociaux aurait été encore perfectible pour réduire les chevauchements dans la chaîne d’imputabilité, l’ACRDQ considère que son adoption devrait permettre aux conseils d’administration de disposer de meilleurs leviers pour assumer avec plus d’autonomie et de cohérence leurs rôles et leurs responsabilités.

Pour prendre connaissance en détail de la position de l’ACRDQ présentée en commission parlementaire, veuillez consulter son mémoire au site Web: www.acrdq.qc.ca.

L’ACRDQ regroupe vingt centres de réadaptation publics et quelques organismes apparentés offrant des services d’accueil, d’évaluation et d’orientation, des services de désintoxication, des services de réadaptation en externe ou avec hébergement, des services de soutien à l’entourage, des traitements de substitution et de la réinsertion sociale ou professionnelle. Répartis sur l’ensemble du territoire québécois, ils constituent une référence incontournable en matière de services spécialisés de réadaptation des personnes aux prises avec des problèmes sévères d’abus et de dépendance à l’alcool, aux drogues ou au jeu. Chaque année, ce sont plus de 50 000 personnes qui font appel à leurs services. Parmi celles-ci, 30 % sont des jeunes de moins de 25 ans.

Renseignements:

Lucie Mongrain (ACRDQ)
514 287-9625, poste 109, et 514 887-8672
[email protected]

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