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Communiqué

MONTRÉAL, le 1er juin 2011 – Avec l’arrivée des journées chaudes et des vacances estivales, les activités récréatives et sportives ne manqueront pas de faire la joie des petits comme des plus grands. Et qui dit activités sportives dit également risques de blessures. C’est pourquoi une conférence s’est tenue ce matin dans le cadre du salon Prendre sa place afin de sensibiliser la population aux conséquences d’un traumatisme craniocérébral (TCC) qui constitue entre autres la cause de 30 % des décès chez les 0-18 ans.

Les spécialistes ont donc profité de l’événement pour rappeler les consignes de sécurité lors de la pratique de sports (extrêmes ou non), de randonnées sur la route (en vélo, en longboard ou en voiture), d’activités familiales (randonnées en montagne, escalade) qui, lorsqu’elles impliquent une chute, peuvent être très dommageables pour le cerveau. Le port du casque demeure, selon eux, le meilleur moyen de protéger le principal organe du système nerveux. Ils ont tenu à rappeler que chaque année, au Québec, c’est entre 14 000 et 15 000 personnes qui sont victimes d’un TCC. De plus en plus de TCC sont dépistés chaque année et les séquelles associées peuvent être très importantes. En effet, les lésions cérébrales entraînent souvent de graves dommages corporels, mais aussi, et surtout, des séquelles d’ordre cognitive telles que des problèmes de concentration, de mémoire, allant même jusqu’au trouble grave de comportement. Il n’est pas rare de voir des traumatisés crâniens changer radicalement de personnalité. De plus, la mémoire à court terme devient généralement moins fonctionnelle.

Le traumatisme craniocérébral se produit lorsque le cerveau frappe la boîte crânienne de façon importante. Il peut être classé en trois catégories passant de léger, modéré à grave. C’est principalement avec les cas les plus lourds que les centres de réadaptation en déficience physique travaillent sans relâche afin d’aider les personnes ayant subi ce traumatisme à reconstruire leur vie. « La récupération n’est, hélas, jamais totale, souligne Eduardo Cisneros, neuropsychologue et chercheur clinicien au Centre de réadaptation Lucie-Bruneau. La plupart de nos usagers devront faire des deuils importants et s’adapter à des changements, puisque seulement 30 à 35 % des personnes retourneront entre autres travailler. »

Un cas vécu
C’est le cas de Sophie Thériault, victime d’un TCC à la suite d’un accident de la route. Avant son accident, elle était enseignante en adaptation scolaire. « Pendant ma réadaptation, j’ai effectué un stage en milieu de travail pour malheureusement constater que j’étais tout simplement incapable de réaliser les tâches que j’effectuais autrefois, mentionne Sophie Thériault. Il a fallu que je réoriente ma vie en conséquence. » Elle est maintenant membre du conseil d’administration de l’Association québécoise des traumatisés crâniens et se consacre entièrement à ses deux enfants.

Le TCC chez les 0-18 ans en chiffres

  • Environ 4 000 cas de TCC annuellement au Québec
  • Plus importante cause de décès (30 %) et de morbidité
  • Ratio garçon / fille : 1,3/1 entre 0-5 ans et 2,2/1 entre 5-14 ans
  • Répartition selon le degré de TCC
    • Léger : 80-90 %
    • Modéré : 7-8 %
    • Grave : 5-8 %
  • Causes
    • Chutes : 35 % (0-1 an : 61 % 2-5 ans : 51 %)
    • Accidents de sports ou de loisirs : 29 %
    • Accidents de la route : 24 % (15-19 ans : 55 %)

Salon Prendre sa place
Du 30 mai au 2 juin 2011, le salon Prendre sa place occupe, pour une 3e année consécutive, la Grande-Place du complexe Desjardins afin de souligner l’important défi que représente la réadaptation dans la vie des personnes ayant une déficience physique. Le Salon est une initiative du Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, fondateur de l’événement en 2009, et de sept autres établissements de réadaptation soit le Centre de réadaptation Constance-Lethbridge, le Centre de réadaptation MAB-Mackay, le Centre de réadaptation Marie Enfant, l’Hôpital de réadaptation Villa Medica, l’Institut Nazareth et Louis-Braille, l’Institut de réadaptation Gingras-Lindsay-de-Montréal et l’Institut Raymond-Dewar afin de faire rayonner les quatre volets de la déficience physique : motrice, visuelle, auditive et langage/parole, et ce, tant du côté de la clientèle adulte qu’enfant.

Le salon Prendre sa place remercie ses précieux partenaires : le présentateur de l’événement Orthofab, de même que l’Office des personnes handicapées du Québec, Physipro, la Société de transport de Montréal, Van Action, Arjohuntleigh, le complexe Desjardins, Duocom, Version Image Plus, Expo Côté Design, le 98,5 FM, le Journal de Montréal, le 24 heures et MétromédiaPlus.


Source : Centre de réadaptation Lucie-Bruneau / Salon Prendre sa place

Pour confirmer votre présence ou pour de plus amples informations :
Rosalie Lemelin
Morin Relations Publiques
514 289-8688, poste 231 / Cellulaire : 514 237-8317
[email protected]

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