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Communiqué

MONTRÉAL, le 7 mars – «Quand on éduque une fille (en Afghanistan), on éduque toute une société.» Dr. Sima Samar, Présidente de la commission indépendante des droits de l’homme d’Afghanistan.

Nous devons saisir l’occasion que nous offre la journée du 8 mars pour nous rappeler l’une des idées les plus importantes de notre époque : l’accès équitable des femmes à l’éducation. Si, dans notre culture canadienne, cette idée a déjà des racines centenaires, elle commence seulement à émerger dans d’autres parties du monde.

En tant que femme éduquée en Inde, en Europe et au Canada, et en tant que personne ayant dirigé et soutenu des organismes voués au développement et à l’éducation dans le monde, je peux affirmer une conviction : éduquer les filles et les femmes est l’investissement le plus productif que l’on puisse faire pour créer une richesse sous la forme de communautés solides et de sociétés saines.

Il est en effet bien connu que le fait d’améliorer l’accès et la qualité de l’éducation pour les filles et les femmes constitue le remède le plus efficace à l’insécurité humaine. Prenons par exemple le continent africain, où il a été démontré que l’accès limité des femmes à l’éducation et à l’emploi (seulement 51 % des femmes africaines de plus de 15 ans savent lire et écrire) réduisait le taux de croissance annuel de 0,8 %. Si cette croissance s’était concrétisée, les économies africaines auraient connu une croissance de 100 % au cours des 30 dernières années. (Forum sur le partenariat avec l’Afrique, sept. 2007)

Heureusement que le Canada reconnaît les bienfaits d’investir dans l’éducation des femmes depuis aussi longtemps que les Nations Unies célèbrent la journée internationale de la femme, lorsqu’en mars 1911, un million d’hommes et de femmes avaient participé à des rassemblements en Autriche, au Danemark, en Allemagne et en Suisse. En effet, voilà 100 ans depuis que l’Université McGill de Montréal a, pour la toute première fois, accueilli des femmes dans ses salles de classe.

Les 40 ans d’expérience de Jeunesse Canada Monde démontrent clairement, à travers notre travail auprès des jeunes et des partenaires dans plus de 67 pays, que l’éducation est la clé pour faire évoluer les rôles traditionnels et les stéréotypes qui sont souvent utilisés pour soumettre les femmes. Nous nous sommes efforcés de donner une voix aux filles et aux femmes, de leur offrir une occasion de participer, de recevoir une éducation, de découvrir des voies pouvant mener à un emploi productif, tout cela permettant d’assurer un consensus croissant et une reconnaissance collective du fait que l’une des clés du succès économique et du développement durable est l’éducation des filles et des femmes.

Éduquer des leaders respectueux de l’égalité homme-femme en impliquant directement les jeunes

Le leadership est une ressource rare et, tout comme la personnalité, il se bâtit pas à pas, au quotidien. Heureusement, c’est aussi une ressource renouvelable puisqu’elle peut être enseignée. Pour qu’un développement et une démocratie durables naissent et progressent, il nous faut créer des espaces au sein desquels les jeunes femmes (et les jeunes hommes !) peuvent apprendre, apprécier, découvrir et travailler ensemble pour confronter des défis communs.

Les jeunes femmes du monde entier sont aussi intéressées que les jeunes hommes par les initiatives qui entraînent des progrès, par une éducation susceptible de leur donner accès à des choix plus larges sur le marché du travail, à un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle.

En dépit des progrès accomplis ces dernières décennies, les jeunes femmes éprouvent encore des difficultés à trouver des mentors qui les guideront dans leur carrière, qui les aideront à lancer leurs propres entreprises et ou à siéger au sein d’un conseil d’administration. Si nous voulons surmonter le fossé générationnel, l’écart entre pays riches et pays pauvres, entre hommes et femmes et entre différentes cultures, nous devons redoubler d’efforts et investir notre énergie et nos ressources dans l’éducation, la formation, le mentorat et l’épanouissement des filles et des femmes, afin qu’elles puissent jouer le rôle qui leur incombe dans le développement économique, social et culturel de notre société.

La journée Internationale de la Femme est une bonne occasion de se demander ce que l’on peut faire soi-même, dès maintenant, pour contribuer à éduquer, former et accompagner les filles et les femmes ? Car, chaque geste positif compte.

Par Iris Almeida-Côté (B.A., M.A., LL.M.), présidente et chef de la direction de Jeunesse Canada Monde, une organisation éducative prééminente à but non-lucratif qui propose, depuis 1971, une formation unique en leadership aux jeunes de 15 à 29 ans, qu’ils viennent du Canada ou d’un autre pays du monde.



Info : www.cwy-jcm.org

Contact média : Louis Moubarak, 514-984-0622,[email protected]

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