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Communiqué

MONTRÉAL, le 7 mars – À l’antipode des chiffres alarmants et peu vraisemblables, qui ont été diffusés fin décembre dernier, à l’effet que 37 % des Québécois admettaient avoir conduit avec les facultés affaiblies, le verdict de la recherche récente menée par CROP pour le compte d’Éduc’alcool est clair : neuf Québécois sur dix n’ont jamais conduit avec les facultés affaiblies au cours de la dernière année.

Telle est la réponse qu’ont donnée 1 000 Québécois dans le cadre d’une recherche qui leur posait la question suivante : « Au cours des douze derniers mois, combien de fois avez-vous pris le volant avec un taux d’alcoolémie supérieur à la limite légale permise ? ».

Cette question tranche par sa clarté avec celle posée dans le sondage rendu public en décembre 2010.

Dans la foulée de ce sondage, on avait affirmé que près de quatre Québécois sur dix « conduisaient avec les facultés affaiblies » sur la base que 37 % d’entre eux avaient répondu par l’affirmative aux questions « Au cours de la dernière année, combien de fois avez-vous pris le volant après avoir consommé de l’alcool ? » et « Au cours des 12 derniers mois, à quelle fréquence avez-vous pris le volant alors que vous croyiez que votre taux d’alcoolémie était près de la limite permise ou même supérieure à celle-ci ? ».

Éduc’alcool s’était alors interrogé sur la rigueur et sur l’interprétation de ce sondage et s’était engagé à faire la lumière sur cette question, d’autant plus que l’on notait une coïncidence parfaite et invraisemblable entre ceux qui avaient « consommé de l’alcool » et ceux qui « étaient près de la limite ou même au-delà de la limite » comme si tous ceux qui avaient pris un verre (37 %) se retrouvait de ce fait à la limite.

La norme sociale : un élément essentiel

De fait, Éduc’alcool, organisme d’éducation et de prévention, ne pouvait laisser un tel chiffre circuler sans validation. « Pour nous, c’est une question essentielle, a indiqué le directeur général de l’organisme, Hubert Sacy, car si près de quatre conducteurs sur dix conduisaient avec les facultés affaiblies, cela signifierait que ce comportement serait une norme sociale – un comportement banal, acceptable et répandu – avec tout l’effet d’entraînement qu’elle aurait ».

« La norme sociale autorise le comportement délinquant. Laisser courir cette donnée, si elle était fallacieuse, contribuerait à encourager les personnes qui conduisent ou qui sont tentées de conduire avec les facultés affaiblies à poursuivre sur cette voie. Ce serait totalement irresponsable », a-t-il poursuivi.

La conduite avec les facultés affaiblies est donc loin, très loin, d’être la norme au Québec. Les chiffres sont ici cristallins.

Les résultats comparés du « sondage » CROP-Éduc’alcool et de l’autre sondage sont les suivants :


FréquenceCROP-Éduc’alcoolAutre sondage
Jamais 89 % 63%
1 ou 2 fois 6 % 10 % – 14 %
3 à 5 fois 3 % 8 % – 18 %
6 fois ou plus 2 % 9 % – 4 %


« Certes, qu’un Québécois sur dix admette conduire avec les facultés affaiblies n’est ni anodin, ni acceptable et il faut absolument poursuivre les efforts de sensibilisation tout comme il demeure impératif d’accroître de manière considérable la perception que l’on va se faire épingler si l’on conduit avec les facultés affaiblies. Mais ce n’est pas en véhiculant des données farfelues et socialement dangereuses que l’on améliore le bilan routier », de conclure Hubert Sacy.


Source : Éduc’alcool

Renseignements :
Pascale Gagnon
Bureau : 514 395-0375, poste 235
Cellulaire : 514 208-2261
[email protected]

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