Le Vendredi 11 février 2011
La SQS sensibilise chez Duceppe
publié par Société québécoise de la schizophrénieCOMMUNIQUÉ pour diffusion immédiate
LA SQS SENSIBILISE CHEZ DUCEPPE :
LA DIFFÉRENCE DÉRANGE… OSONS LA RENCONTRE!
La schizophrénie est une maladie qui se traite… pour une vie satisfaisante!
Montréal, le 9 février 2011 – 4 Québécois sur 5 croient qu’une personne atteinte de schizophrénie ne peut pas vivre au sein de la communauté. Or, la maladie ne la condamne pas à l’exclusion sociale, bien au contraire. La schizophrénie se traite. Grâce à un traitement précoce et adapté, les personnes atteintes peuvent avoir une vie satisfaisante. C’est surtout la stigmatisation dont elles sont victimes qui fait obstacle à leur rétablissement et qui les empêche de retourner aux études ou sur le marché du travail. Il est reconnu que le soutien de la communauté et de la famille contribue au rétablissement; de là l’importance de solliciter l’ouverture à la différence, parce que la schizophrénie nous concerne tous.
Un événement comme la représentation de la pièce Elling (du 16 février au 26 mars) inspire grandement la Société québécoise de la schizophrénie (SQS). Dans le cadre d’un partenariat avec la Compagnie Duceppe ayant pour slogan commun La différence dérange… Osons la rencontre!, la SQS compte rejoindre les 600 spectateurs présents par représentation. Nous saisissons l’occasion de faire le pont entre la fiction et la réalité pour ouvrir le dialogue au-delà des préjugés que s’attire la maladie mentale. La déstigmatisation et l’intégration sociale des personnes atteintes sont de première importance, car 2 à 3 % de la population québécoise présente un trouble de santé mentale grave, et que la schizophrénie à elle seule affecte 1 % de la population.
Les personnes aux prises avec la schizophrénie et les membres de leur famillesont quotidiennement confrontés à des préjugés au sein de notre société. Les répercussions de ces stéréotypes sont dévastatrices. La stigmatisation entraîne graduellement un isolement social, ce qui complique la recherche d’aide et de traitement. Par exemple, à peine 15 à 20 % des personnes atteintes d’un trouble grave de santé mentale occuperaient actuellement un emploi, bien que plus de 60 % soient en mesure de travailler. Nous savons que les personnes atteintes peuvent espérer vivre une vie active, relever des défis sur le plan professionnel et être des citoyens à part entière.
Du 1er au 13 mars, relevez le défi! Osez la rencontre! Des représentants de la SQS seront présents au kiosque d’information dans le hall du théâtre. Des personnes atteintes, des parents et des membres des familles pourront répondre aux questions du public; ce sera l’occasion d’échanger et de faire tomber les barrières. On y trouvera une foule de renseignements et d’outils pertinents pour approfondir la réflexion : La schizophrénie : Comprendre et aider; Le pouvoir social des employeurs; Guide d’information sur la schizophrénie et son traitement; Les mythes et les faits relatifs à la maladie; La schizophrénie combinée à l’alcoolisme ou à la toxicomanie; etc.
La Société québécoise de la schizophrénie
Fondée en 1988, La Société québécoise de la schizophrénie contribue à l’amélioration de la qualité de vie des personnes touchées par la schizophrénie et les psychoses apparentées, par le biais d’activités éducatives, de soutien et de sensibilisation, de participations aux politiques gouvernementales et de contributions à la recherche.
Des personnes ressources sont disponibles pour entrevues avec les médias.
Renseignements : Karina Sieres (adjointe de direction), 514-251-4125 (# 4) [email protected]