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Communiqué

MONTRÉAL, le 5 janv. – « C’est le même vieux disque que M. Robert Lacroix et ses acolytes s’entêtent à nous répéter en espérant nous convaincre que la seule solution au problème de financement des universités, c’est pelleter le fardeau du financement universitaire sur le dos des étudiants. La pochette est luxueuse, mais les chanteurs sonnent faux ». C’est ainsi que Louis-Philippe Savoie, président de la Fédération étudiante universitaire du Québec, a qualifié les propos tenus par messieurs Robert Lacroix, Alain Caillé, et Claude Montmarquette, demandant, encore une fois, une hausse radicale des frais de scolarité.

En effet, dans une lettre ouverte publiée aujourd’hui dans Le Devoir, M. Lacroix et ses comparses ressortent encore la même vieille rengaine et demandent non seulement d’augmenter radicalement les frais de scolarité, mais de laisser aux universités la liberté de déterminer eux-mêmes les frais qu’ils vont exiger des étudiants afin de favoriser le financement de la recherche pour les universités québécoises. Pourtant dans une entrevue dans la presse montréalaise, les professeurs danois Matthiessen et Plume ont démontré clairement que les frais de scolarité n’avaient aucun lien avec la performance en recherche. Avec la proposition de déréglementation de M. Lacroix, les frais de scolarité tripleraient au minimum.

« Le raccourci intellectuel utilisé pour demander la déréglementation relève de la haute voltige et aura comme conséquence de réserver l’accès à l’université aux riches et aux nantis. Elle éliminera de facto des bancs des universités jeunes en provenance de la classe moyenne et des milieux moins favorisés. Ce que ces messieurs proposent, c’est de remonter 45 ans dans le passé alors que seulement les fils provenant de familles aisées pouvaient espérer faire des études universitaires. Ce n’est pas ce que souhaitent les Québécois pour leur propre société », a précisé Marc-André Ross, secrétaire général de la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAÉCUM).

De plus, la FEUQ se pose la question sur l’utilisation qui sera faite de cette nouvelle augmentation faramineuse des frais de scolarité. Car s’il y a un problème au point de vue du financement de la recherche, ce n’est pas aux étudiants à en assumer les coûts alors que la recherche est majoritairement financée par les fonds subventionnaires et le secteur privé. « Déjà, les recteurs détournent une partie de la subvention de fonctionnement des universités vers les immobilisations. Est-ce qu’ils vont aussi détourner l’argent devant servir à l’enseignement vers les laboratoires de recherches ? Les universités devront avant toute chose démontrer qu’elles utilisent l’argent public aux fins prévues et non pour entrer dans une concurrence malsaine », a poursuivi M. Savoie

Finalement, la FEUQ remet en question les chiffres avancés par la Conférence des recteurs et principaux des universités du Québec (CREPUQ) dont M. Lacroix et compagnie s’appuient pour justifier leur propos. Prenant comme référence l’année universitaire 2007-2008, la CREPUQ omet sciemment de tenir compte des réinvestissements tant gouvernementaux qu’étudiants dans les universités à partir de cette même année. « On dirait que ces messieurs ont une mémoire des plus sélectives. Ils ont sciemment oublié que les étudiants auront investi plus de 600 millions de plus dans les universités de 2007 à 2012 et plus de 220 millions récurrents. Cet oubli démontre clairement leur mauvaise foi », a conclu M. Ross.

Depuis plus de 20 ans, la FEUQ représente les étudiantes et les étudiants universitaires du Québec. Composée de 15 associations membres et forte de plus de 125 000 membres, la FEUQ est le plus important groupe jeunesse au Québec. www.feuq.qc.ca

Depuis plus de 30 ans, la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAÉCUM) défend et promeut les droits et intérêts académiques, politiques, sociaux et économiques des étudiants. Forte de 84 associations qui représentent 36 500 membres, la FAÉCUM est la plus importante association étudiante de campus au Québec.

Renseignements:

Mathieu Le Blanc, attaché de presse FEUQ, bureau : (514) 396-3380, Cell. : (514) 609-3380

[email protected]

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