Le Mardi 7 décembre 2010
Violence faite aux femmes – un travail commun au quotidien
publié par Femmes du monde à Côte-des-NeigesMontréal, le 7 décembre 2010 – Lundi le 6 décembre 2010, Femmes du monde à Côte-des-Neiges invitait les femmes de l’arrondissement à se réunir pour discuter de la signification de cette commémoration, 21 ans après la tragédie de l’École Polytechnique de Montréal. Une vingtaine de femmes de plus d’une dizaine de pays différents ont répondu à l’appel.
Cette journée est toujours très émotive, mais les participantes se sont entendues pour revendiquer aussi l’importance des émotions dans une célébration qui veut se souvenir des femmes que ne sont plus avec nous. Il a été souligné la difficulté à accepter que la violence faite aux femmes reste une problématique encore tellement présente dans notre société, tant ici que dans d’autres pays du monde. Par contre, le groupe a voulu conclure sur la note positive que les femmes n’arrêtent pas de travailler et de lutter pour que les changements se réalisent dans les mentalités et dans la reconnaissance des droits des femmes.
Afin de sensibiliser la population, les femmes ont préparé des fleurs en papier blanc sur lesquels elles ont inscrit des messages contre la violence faite aux femmes. Elles les ont ensuite distribués le long du chemin de la Côte-des-Neiges. De plus, 25 groupes communautaires différents du quartier ont aussi participé à la distribution de 1300 rubans blancs.
Mme Helen Fotopulos, conseillère du district de Côte-des-Neiges, entre autre responsable de la Culture, du Patrimoine et de la Condition féminine, était aussi présente à l’échange et a pu rappeler l’impact que le 6 décembre a eu sur les éluEs et la population de Montréal. Elle a aussi énuméré les changements concrets dans le mode de fonctionnement de la Ville de Montréal, qui visent la réalisation de l’égalité femmes-hommes.
Enfin, deux travailleuses de Femmes du monde à Côte-des-Neiges sont allées à la réunion du Conseil d’arrondissement pour offrir des roses blanches aux éluEs afin de souligner l’importance d’un travail commun au quotidien contre la violence faite aux femmes.