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Communiqué

MONTRÉAL, le 2 déc. – À la veille du 13ème anniversaire de l’adoption du Traité d’Ottawa interdisant les mines antipersonnel, Handicap International, membre fondateur de la Campagne internationale contre les mines antipersonnel, co-lauréat du prix Nobel de la Paix 1997, salue les progrès importants enregistrés en 2009 en terme de diminution de l’utilisation et de la production de ces armes, ainsi que du nombre d’accidents recensés à travers le monde.

En effet, selon l’Observatoire sur les mines 2010, rendu public aux Nations Unies à Genève, le 24 novembre dernier, la liste des producteurs de mines antipersonnel compte maintenant 12 pays, dont seulement trois en produiraient effectivement (Inde, Myanmar et Pakistan). Un seul pays (le Myanmar) et des groupes armés non-étatiques de six pays (Afghanistan, Colombie, Inde, Myanmar, Pakistan et Yémen) en auraient utilisées. Par ailleurs, 3,956 nouvelles victimes de mines antipersonnel et de restes explosifs de guerre furent enregistrées, ce qui est le plus faible taux depuis l’entrée en vigueur du Traité.

Toutefois, 66 pays sont toujours aux prises avec le problème des mines antipersonnel, et un demi-million de victimes recensées nécessitent toujours une assistance à vie. L’engagement de la communauté internationale dans la mise en œuvre complète du Traité d’Ottawa demeure donc une priorité.

À cet égard, Handicap International déplore la baisse drastique (57%) de l’aide canadienne en matière de lutte contre les mines par rapport à l’année précédente; baisse qui est la plus importante de tous les pays donateurs en 2009. « Cela est extrêmement déplorable venant du pays qui fut le leader mondial acclamé dans l’élaboration et l’adoption de ce traité », souligne Claire Fehrenbach, directrice de Handicap International Canada. « Le Canada, et en particulier l’Agence canadienne de développement international (ACDI), semble être en train d’éliminer graduellement de son agenda la lutte contre les mines, ce qui est préoccupant étant donné l’assistance permanente requise par les victimes et les conséquences néfastes de la présence de mines, non seulement sur les futures victimes, mais aussi sur les communautés et comme obstacle au développement des pays affectés ».

Parallèlement à cette importante diminution, les fonds canadiens pour la lutte contre les mines antipersonnel furent restreints à un nombre limité de pays, notamment l’Afghanistan, et furent essentiellement acheminés vers les Nations Unies et autres organisations multilatérales. « Cet appui est important, certes, mais les opérateurs canadiens sur le terrain, dont les ONG faisant du déminage ou de l’assistance aux victimes dans les pays affectés, ne bénéficient désormais que très peu de l’aide canadienne », souligne Christian Champigny, responsable de programmes chez Handicap International Canada. « C’est notre souhait que le Canada renoue avec son leadership passé en matière de lutte anti-mines et dédie de nouveau des fonds au travail de terrain auprès des populations affectés ».

Source : Observatoire sur les mines 2010


Renseignements:


www.handicap-international.ca

Contact Presse:Claire FEHRENBACH : -Tél. : 514 908 2813 Poste 222 – [email protected]

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