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Communiqué

MONTRÉAL, le 29 nov. – À la suite de la publication du cahier de consultation, à peine dix jours avant la Rencontre des partenaires de l’éducation (RPE) du 6 décembre, la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) sont amèrement déçues de la qualité du document de consultation soumis par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS). « Il semble bien qu’il y ait un nouveau participant à cette rencontre, la malhonnêteté intellectuelle. À voir comment le gouvernement fait ses calculs, on comprend très bien pourquoi on est dans le pétrin financier ! », commente Louis-Philippe Savoie, président de la FEUQ.

En effet, d’entrée de jeu, on compare la participation aux études universitaires entre l’Ontario et le Québec. Pourtant, oubli magistral de la part du MELS, il n’inclut pas les cégeps dans son calcul. « On compare des pommes avec des oranges. Un des outils que s’est donné le Québec pour favoriser la participation aux études postsecondaires, ce sont les cégeps. Les oublier, c’est carrément être de mauvaise foi ! », rajoute Léo Bureau-Blouin, président de la FECQ.

La malhonnêteté frise le mensonge lorsque le document aborde la question des frais de scolarité et qu’il les compare avec ceux de la fin des années soixante. En 1968, avant même la fondation de l’Université du Québec, les frais institutionnels obligatoires (frais divers de gestion) n’existaient pas. Or en 2010-2011, ces frais qui sont inclus dans la facture étudiante atteignent, en moyenne, plus de 600 $. « Il est clair que la facture étudiante semble moins élevée lorsqu’on oublie sciemment près de 30 % de la facture des étudiants. Les étudiants payent ces sommes. Elles existent réellement et le ministère les fait disparaître derrière un tableau faussé », précise M. Savoie.

Le manque de rigueur intellectuelle atteint son comble lorsque le MELS renie même les propos du Conseil des ministres de l’Éducation du Canada en affirmant que les frais de scolarité n’ont aucun impact sur l’accessibilité aux études. Ce Conseil a récemment affirmé que toutes les études sérieuses démontraient un lien direct entre la hausse des frais de scolarité et la baisse de l’accessibilité aux études. « Quand on calcule l’effet des cégeps et la politique de gel des frais de scolarité qui a prévalu auparavant, on se rend bien compte que c’est au Québec que le taux de participation aux études est le plus élevé, et ce peu importe la provenance socioéconomique de l’étudiant », affirme M. Bureau-Blouin.

À regarder le document, il semble pour la FECQ et la FEUQ que le gouvernement tente de revenir 40 ans en arrière. « Il est de plus en plus clair que le gouvernement tente de transférer la dette de l’État sur le dos des étudiants. Au lieu de voir l’éducation comme un investissement qui va garantir l’avenir du Québec, il ne voit que la dépense à court terme. Ce gouvernement a décidément une très courte vue », concluent MM. Savoie et Bureau-Blouin.

La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) représentent ensemble plus de 180 000 étudiants au Québec.



Renseignements :

Mathieu Le Blanc, attaché de presse, FEUQ, bureau : (514) 396-3380, cell. : (514) 609-3380, courriel : [email protected]
Mathieu Morin, vice-président, FECQ, bureau : (514) 396-3320, cell. : (514) 554-0576, courriel : [email protected]

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